1 chapitre sur 2
Ils sont des livres dont on se souvient toute sa vie. Mais avec un sentiment de satisfaction modéré, tiède. Celui-ci en fait partie. Et pourtant il était précédé d'une belle réputation - due à de...
Par
le 7 juil. 2021
11 j'aime
10
Laurent Galandon est un scénariste chevronné, ambitieux et moult fois récompensé. Il avait notamment écrit le très fort Vivre à en mourir.
Le revoici avec un ouvrage puissant dédié aux migrants vers l'Europe, au départ du Maghreb et de l'Afrique sub saharienne. Avec comme point de mire Lampedusa.
Le récit nous propose les points de vue de protagonistes basés en Tunisie, notamment celui d'un pêcheur et bénévole au Croissant Rouge local.
Mais on y retrouve aussi :
- les passeurs dont les motivations ne semblent pas toujours si vénales que l'imagerie populaire ;
- les migrants de tous âges aux espérances diverses,
- la population locale, spectatrice plus ou moins passive et compatissante, qui voit inéluctablement se construire les drames.
Laurent Galandon évite le piège de la facilité et du misérabilisme. Tout en transportant une charge émotionnelle palpable.
Certes, l'auteur fleurte parfois avec un excès d'empathie et est à la limite de stéréotypes peut-être un peu trop romantiques (exemple : la femme malade atteinte du cancer qui ne peut se soigner qu'en Europe).
A l'arrivée un ouvrage remarquable dans son récit, ses dessins et ses couleurs.
A coup sûr un des ouvrages qui marquera 2025 !
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleures BD de 2025
Créée
il y a 3 jours
Critique lue 13 fois
1 j'aime
Du même critique
Ils sont des livres dont on se souvient toute sa vie. Mais avec un sentiment de satisfaction modéré, tiède. Celui-ci en fait partie. Et pourtant il était précédé d'une belle réputation - due à de...
Par
le 7 juil. 2021
11 j'aime
10
Je n'ai que trois choses à enseigner : la simplicité, la patience, la compassion. Je ne m'attendais pas à retrouver une sagesse aussi terrienne dans le Tao te king. Bien sûr, le symbolisme et...
Par
le 3 mai 2021
9 j'aime
Lire l'Amant, c'est d'abord faire abstraction du film. Non pas qu'il soit mauvais, Les rythmes, les ambiances, la magie n'y sont juste pas identiques. Lire Marguerite Duras, c'est parcourir des...
Par
le 27 janv. 2021
9 j'aime
7