Jules César a conquis toute la Gaule, toute non. Un petit village en Armorique lui résiste encore et toujours. Un petit village attaché à son indépendance et à ses traditions gauloises, la chasse aux sangliers, les bagarres à la poissonnerie, les banquets, … . César à pourtant essayé plusieurs solutions, mais un petit gaulois aidé par son ami enrobé ont toujours même parfois à la dernière minute retourné son plan contre lui, en particulier dans « La zizanie ».
Cette fois César à l’idée de raser la forêt. Privé de leur garde manger les gaulois seront forcé de quitter leur village. Mais plus que raser la forêt nourricière et source de plantes pour le druide, César veut construire en lieu et place de la forêt une cité romaine. Confiant cette mission à une jeune architecte ambitieux et plein de dédain pour les rustres gaulois, Anglaigus. C’était sans compter Astérix, Obélix et Panoramix qui replantent les arbres arrachés avec des glands magiques. Le travail n’avance pas et Anglaigus est prêt à faire mourir les esclaves à la tâche pour réaliser son projet. Les gaulois humanistes vont aider les esclaves, pour qu’ils s’enfuient, mais ils refusent et obtiennent d’être affranchis une fois le premier immeuble construit. Les gaulois acceptent de laisser faire pour que ces hommes soient libres. Mais ils n’ont pas dit qu’ils allaient se laisser faire. Les premiers romains débarquent et vont se ravitailler au village transformant le village en véritable centre commercial uniquement constitué de poissonnerie et d’antiquaires, en raison du succès d’Ordralfabétix le poisonnier et Cétautomatix le forgeron. Commençant à se jalouser comme au temps de la zizanie, Astérix décide d’agir avec Obélix et l’aide d’Assurancetourix insensible à la fortune. Je ne vous en dis pas plus, parce que j’en ai déjà trop dit.
C’est un bon album, qui parle d’écologie et de la folie urbaniste du monde occidental. Mais à vrai dire ce n’est pas mon préféré. Surtout je n’en retire pas toutes les analyses que d’autres comme Alexandre Astier en retirent. Parce que je ne suis pas sûr que René Goscinny ait pensé à tout ça en tapant le scénario. Pour moi ça reste un album d’Astérix distrayant et avec une morale, mais sans doute pas aussi profonde que ça parce que ce n’est pas le but d’Astérix. Et les gags sont toujours aussi bon, exemple Obélix qui laisse tomber un gland magique chez Astérix ... ou
"Il ne faut pas trop parler sèchement à un numide".