Par un beau matin, Astérix découvre un bébé sur le pas de sa porte. Aidé par Obélix il va essayer de s'occuper du mieux possible de cet enfant et de retrouver ses parents. Malheureusement Obélix fait l'erreur de verser le lait dans une gourde de potion à moitié pleine. Dès lors en dehors d'Astérix et Obélix personne ne peut l'approcher sans être pris pour un hochet. Quand le village apprend la nouvelle les rumeurs féminines vont bon train quand à la possible filiation entre Astérix et ce bébé. Mais très vite elles sont démenties par les romains qui veulent à tout prix récupérer cet enfant et font preuve d'une malice surprenante.


Cet album est loin d'être le meilleur de la série. A noter que pour la première fois je trouve certains dessins moins réussis. En effet la bouche d'Astérix est parfois mal dessinée, en particulier lorsque Bonemine sous-entend que l'enfant pourrait être le sien. Côté scénario l'idée de départ n'est pas mauvaise. Mais Albert Uderzo n'a pas le niveau de son complice. Ce n'est pas aussi recherché ni aussi drôle. D'autant plus que j'ai trouvé le ton mysogine sur une planche. Lorsque Bonemine s'approche de l'enfant et que celui-ci la repousse d'un coup de poing, Astérix et Panoramix affichent un grand sourire et disent que l'enfant à "un certain bon sens.". A moins que je n'ai pas compris les intention d'Uderzo, je trouve ce passage mysogine. En revanche ce qu'il n'avait pas prévu en 1983 c'est que 30 ans plus tard on parlerait d'homoparentalité. Car il faut l'avouer, à voir nos deux gaulois s'occuper de cet enfant qui les considère comme ses pères, cela f**ait penser à la question de l'adoption par les couples homosexuels.** Ce que confirme, dans un certains sens les propos de Panoramix, si on les lit de manière moderne.



"Il vous à définitivement choisis pour ses pères d'adoption !
Astérix, Obélix, vous avez maintenant la lourde responsabilité
tutélaire de cet enfant."



Je pense qu'Uderzo n'imaginait pas nos deux gaulois autrement qu'en tuteurs. Pour lui, comme pour la société de l'époque cette notion d'homoparentalité était totalement inconnue.


En revanche ce que j'ai toujours apprécié dans cet album, c'est la chute de ce dernier, car pour une fois les romains n'ont jamais été aussi proches d'en finir avec la résistance de nos gaulois.


Pour résumer ce n'est pas la meilleure bd de la série, mais grâce à certains gags elle se lit sans problèmes.

Joachès
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le 12 avr. 2017

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