Dans ce huitième opus nos héros en canot
Flairent dans les nuées l'homme au verbe si haut
Il a la lame fine et la rime aiguisée
Mais ne souffre jamais que l'on moque son nez.
Reconnus comme frères nos compères font alliance
Le maître d'armes en guerre est bientôt en partance
Tandis que Mendoza de ses légions de mimes
Fait défiler au pas devant le noble hermine.
Pirates ont fait naufrage et traînent leur misère
Médusés par l'outrage ils flottent sur la mer ;
C'est en pégase oui, que nos compères volent
S'en vont quérir cadets qui bientôt caracolent.
Tous ensemble à l'assaut ils vont tenir le siège
De bien méchante armée qui forme grand cortège
La bataille est ardue, la traîtrise un moyen
Pour le grand général de gagner sans efforts
Envoie ses mimes au front et à l'assaut encore
L'héroïsme est sanglant mais il semble bien vain.
La tragédie est dite, la fin est consommée,
L’histoire s'achève là ? Plus tard vous le saurez.
Mais prenez du plaisir à lire tous ces morceaux
De bravoure et de rire l'auteur en fait cadeau
A ses lecteurs fidèles que la rime étourdit
Il cède sans réserve son talent infini ;
Le verbe ou le dessin n'ont ici pas d'égal
Ils sont offerts céans et ce n'est pas frugal
Ce titre sachez-le, il est pétri de charme
Il a pour nom fameux celui de maître d'armes !