Tandis que les neuf familles se déchirent pour le pouvoir et que les survivants des Trebaldi voient leur nombre se réduire dramatiquement, le Scorpion tente de comprendre se qui se dissimule dans les entrailles du passé. Il cherche également à comprendre qui est ce mystérieux spadassin à la peau d'ébène qui décime sa famille putative.
Mais à foncer tête baissée sans se soucier de ceux qui l'entourent, il perd peu à peu tous ses soutiens et va devoir, avec bien peu d'aide, découvrir ce qui fait le pouvoir de cette famille maudite à laquelle il est rattaché malgré lui.
Si le scénario demeure captivant, le dessin est magnifique, malgré l'impression qu'Enrico Marini a travaillé un peu vite sur certaines planches, en particulier sur les visages moins fignolés que d'ordinaire. En dépit de ce constat, les cadres, mises en scènes et points de vue offrent une dynamique fascinante, complétée par de très belles couleurs.
On espère seulement ne pas devoir attendre cinq longues années, comme cela a été le cas entre la parution de ces tomes 11 et 12, pour découvrir la suite. Mais je ne voudrais pas être le mauvais augure.