Arleston se répète beaucoup trop.
Le jeu d'enchantement de Hébus, ça devient franchement lassant. Surtout qu'on doute de moins en moins du fait qu'il pourrait abandonner les gentils. Et puis pareil pour la vulnérabilité de Lanfeust : il ressuscite ou bien trouve de quoi se faire soigner à chaque fois ; rejouer la même carte à chaque tome, ce n'est vraiment pas une bonne idée, ça le rend de moins en moins attachant, on a de moins en moins peur pour lui aussi.
L'intrigue n'est pas très passionnante : on cherche toujours un truc, ça se bagarre un peu et puis chacun rentre chez soi. Les personnages n'ont pas trop le temps d'exister entre-temps. Les résolutions sont un peu trop faciles, un peu trop vite expédiées, du coup on y croit moins aussi. Les références ne me font plus vraiment marrer non plus : trop nombreuses, trop faciles, venues de nulle part.
Tarquin s'améliore. Malheureusement le scénario trop dense (malgré son côté répétitif) ne lui permet pas vraiment de composer de belles pages ni d'offrir un découpage particulièrement original ; en fait, c'est convenu, plan-plan. Quelques plans d'ensemble sont sympas, sans plus. Mais son trait s'améliore. j'ai même trouvé Cixi sexy à quelques reprises (quand elle essaie de retirer l'épée). Les couleurs sont toujours sympas (quelques chouettes ambiances lorsque Lanfeust active ses pouvoirs). Notons également la présence d'un lettreur (à moins qu'il ne soit crédité que maintenant?) : son boulot est bien fait.
Bref, cet album n'est pas particulièrement mémorable.