Avec "Les archers", le tome précédent, Jean Van Hamme et Grzegorz Rosinski faisaient basculer la saga dans un univers plus sombre et plus violent, orientation que suit logiquement cette dixième aventure.
Débutant quelques temps après les événements relatés dans "Les archers", "Le pays de Qâ" baigne dans une atmosphère baroque et païenne, pleine de sacrifices humains et de demi-dieux venus d'on ne sait ou, proposant un spectacle grandiose et parfois même décalé (les galions volants) dont le seul véritable tort reste sa trop courte durée, première partie d'une épopée qui s'annonce épique.
Le scénario de Van Hamme est efficace, les dessins de Rosinski atteignent une certaine ampleur et même la douce Aaricia donne de sa personne. Que demander de plus ?