Une épisode de la meilleure période du tandem Morris Goscinny qui fait vraiment du bien à relire.
Pour moi Lucky Luke n'est jamais plus émouvant que quand il s'intègre à une petite communauté. Dans cette épisode, il n'apparait ni comme une justicier ni comme un redresseur de tord simplement un habitant d'une bourgade de l'ouest dont il ne cherche nullement à réformer le comportement.
Si la justice expéditive le choque, il ne cherche nullement à s'y opposé et à en modifier le fonctionnement il s'en accommode en lui échappant et s'il rétabli la justice c'est juste pour sauver son ami Waldo de la pendaison. De même il ne s'oppose pas à la cruauté du rite d'accueil du pied tendre et c'est une fois que celui ci (Waldo) l'aura subi qu'il s'engagera à ses côtés.
Tel que les choses sont présentés on peut facilement imaginer que des pendaisons ont eut lieu sans que Lucky Luke s'y soit opposé particulièrement et que si Waldo n'avait pas fait preuve d'un flegme exceptionnel durant l'accueil qui lui était réservé, il l'aurait laisser seul se défendre face aux méchant Jack Ready.
Alors pourquoi sommes nous si nombreux à autant aimer cet épisode ?
Parce qu'il s'agit avant tout d'une histoire d'amitié et que le message qui traverse toute cette histoire est que l'amitié permet de transcender toute les différence à l'image du majordome Jasper et de l'indien Sam qui après avoir échangé leur sang s'unisse dans le respect mutuel et l'amitié.