Dans le précédent tome, nous avons accompagné Flash et Iris dans un incroyable périple à travers le monde. Si le tome était imposant, l’intrigue longue, on pouvait regretter que Joshua Williamson ne nous donne pas plus d’explications sur ces nouvelles Forces. Connaissant les événements de Heroes ic Crisis, il ne fait aucun doute que nous n’aurons aucune autres explications pour le moment. Un événement tragique vient en effet de frapper l’univers DC, et « l’univers » de Flash plus précisément.
Un drame vient de s’abattre sur Flash… Et derrière se cache une vieille affaire de la Ligue de Justice qui vient tout juste de refaire surface. Pour résoudre cette enquête qui risque fort de laisser des traces, les deux plus grands détectives de l’univers DC ne seront pas de trop. Ensemble, Batman et le Bolide Écarlate vont devoir affronter un démon du passé… et enterrer les leurs au passage. Mais une question demeure : qui tire les ficelle ?
Flash Rebirth ou les nouvelles aventures du Bolide Écarlate. Pour ce crossover entre les séries Batman et Flash, le scénariste Joshua Williamson (Deathstoke) est aidé au dessin de deux pointures de l’illustration : Rafa Sandoval (Green Lantern) et Guillem March (Harley Quinn et les Sirènes de Gotham). Il en résulte un récit haut en couleur et mené tambour battant, pour le plus grand plaisir des amateurs d’aventures.
(Contient les épisodes de Batman #64 et 65, Flash #64 à 69 et Flash annual #2)
Passons sur le second annual du titre, qui ne fait que marquer le retour d’un nouveau bolide oublié durant les New52, et lance surtout une nouvelle intrigue propre aux bolides. Mais ce ne sont là que les balbutiements.
Comme je le disais en introduction, ce tome fait suite directe à Heroes in Crisis où nous assistions à la mort d’un proche important de Flash. Une nouvelle qui va complètement chambouler notre héros, allant même jusqu’à lui faire oublier d’en parler à Iris. La goutte d’eau de trop pour la jeune femme, on se dirige tout droit vers une nouvelle séparation… Ils ne font plus que cela tous les deux… On est loin, très loin du couple au top que nous avions avant les New52.
A croire qu’ils avaient un souci avec les couples emblématiques chez DC Comics à ce moment-là.
Après ce « décès », Flash est sur le nerf, et sa relation avec Batman est… quelque peu… explosive, tendue. Malheureusement pour eux, les deux partenaires d’enquête vont devoir, une nouvelle fois faire équipe alors qu’une Gotham Girl, perdant de plus en plus pied, se met à commettre des vols et des actes violents dans la ville de Flash.
Une enquête qui va encore davantage creuser le fossé venant de s’installer entre Batman et Flash. Est-ce une véritable prise de conscience de ce dernier sur le ras-le-bol qu’il ressent fasse aux cachotteries de Batman, ou le contrecoup de ce qu’il vient de subir.
Une enquête qui m’a moins intéressé que celle durant le Badge. Sans doute parce que je me demande encore ce que Gotham Girl vient faire là-dedans. On se retrouve clairement avec un personnage dont les auteurs ne savent absolument pas quoi faire… Merci Tom King…
Graphiquement, on retrouve Rafa Sandoval et Guillem March au dessin. Je suis fan du premier, beaucoup moins du second. Bien que depuis sa petite mise au placard suite à ses dessins trop « sexy » pour ne pas dire pire sur Catwoman, il semble avoir corrigé le tir. C’est assez joli dans l’ensemble.
Dans la seconde intrigue du tome, James Jesse est de retour ! Nous le savions depuis quelques temps, notamment depuis qu’il a « kidnappé » son « successeur ». Son plan semble enfin au point et Flash s’en rend compte alors que la totalité des habitants de la ville ne soient devenus d’étranges pantins. James Jesse tient à se venger et il ne lésine pas sur les moyens. Le pauvre Flash va le sentir passer lorsqu’il va se retrouver amputé de ses deux jambes !…
Décidément, la vie de Flash n’est jamais de tout repos. Une intrigue menée tambour battant et qui offre à James Jesse un retour incroyable !
Graphiquement, Scott Kolins, je ne peux vraiment pas. Vraiment un artiste indigeste pour moi. Je n’aime pas ses dessins, je n’aime pas ses personnages, je n’aime pas son rendu. C’est compliqué du début à la fin.
Bref, un tome moyen. On est en plein décélération, un gros coup de mous. J’ai l’impression que depuis quelques tomes, Joshua Williamson se perd un petit peu. Il n’y a plus le même impact, le même intérêt dans ses intrigues. J’espère que tout cela va repartir avec le prochain tome, qui s’annonce plus que prometteur !