Injustice for all
La première partie de l'arc en deux tomes "Forever Evil" m'a rappelé, depuis la première fois que j'en ai tourné les pages, la série de comics savamment nommée "Injustice". Ses super-héros...
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le 27 nov. 2016
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La première partie de l'arc en deux tomes "Forever Evil" m'a rappelé, depuis la première fois que j'en ai tourné les pages, la série de comics savamment nommée "Injustice". Ses super-héros démoniaques, ses méchants qui prennent de l'importance et représentent un symbole ( encore que c'était peu présent dans Injustice, m'enfin bref ), le rythme des pages, la puissance du récit.
Et puis, il m'a fallu le re-relire pour vous en faire mon petit billet. Et c'est bon. Oui, c'est très très bon. Pas seulement dans son écriture ou son esthétique, non, c'est surtout bon dans le message et la réflexion que ça tente de faire passer. Divinement réfléchi, original et puissant, ce récit en deux parties ne cesse d'impressionner par ses revers d'intrigue et ses changements d'origines.
Et c'est ainsi que Batman deviendra le propre meurtrier de ses parents ( dans un certain sens ), ou que Superman n'aura pour but que d'opprimer son peuple, et connaîtra comme faille son manque de Kryptonite ( qui lui donnent ses pouvoirs, lorsque le soleil les lui reprend ). Un inversement des rôles plutôt très appréciables, en plus de plein d'autres surprises qui ne manqueront pas de vous émerveiller comme pas deux.
Parce qu'il faut le reconnaître, Geoff Johns ne cesse de nous balancer des idées de génie. Johns, c'est un homme à l'imagination débordante, un type qui ne sait plus où donner de la tête parce qu'il a trop des projets à faire; de son Green Lantern à son Superman, de tous ses crossovers à la participation au DCEU, il ne sait plus trop sur quoi se concentrer d'autre que son travail.
Et puis, il y a l'esthétique même de l'oeuvre. Et là, c'est du solide, c'est du grandiose, de l'incroyable qui t'en bouche un coin. C'est pas le genre de dessins que t'oublies, non, c'est du David Finch à son apogée, avec couvertures de malades et doubles planches que tu te ramasses dans la gueule.
Saisissant résultat, donc, pour une oeuvre qu'il vous faudra lire de toute urgence. Un grand cru, solide et magnifique, avec la puissance émotionnelle de cent hommes. Petit plus, il ne sera même pas vital pour vous d'avoir lu les cinq tomes précédents. Si ça, c'est pas génial ! Vous n'avez plus d'excuse pour ne pas foncer ...
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes 2016 en planches et en traits. Non, cette liste ne parle pas d'architecture, Les meilleurs comics édités par Urban Comics et Une vie de lecteur
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le 27 nov. 2016
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