Un petit Gaston, ça ne se refuse jamais. Même si le maître n'est plus à l'écriture, Delaf a bien retrouvé son trait et la chose n'est pas aisée. Quant aux gags, si certains dénotent un peu par leur modernisme, (mais il faut vivre avec son temps !) l'ensemble est assez réjouissant, et l'on retrouve avec plaisir ce qui fait l'âme même de notre héros et de ses aventures insensées. Petite nouveauté toutefois, qu'un gag se continue sur plusieurs planches. Né sous le format "streap" des journaux de l'époque, Gaston devait arrivé en quelques cases, voir une planche, à atteindre le gag. Avec le passage à l'album, Franquin s'était offert de faire des clins d'oeil, ou de reprendre un gag pour en entraîner un autre. Ici, on termine par une histoire presque suivie. Cela annoncerait-il un avenir plus long pour cet essai ? A suivre... M'enfin !