Tong Deum !
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le 28 avr. 2021
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BD franco-belge de Lewis Trondheim et Joann Sfar (1998)
Et ouais un tome par jour on chome pas dans ce marathon-découverte, c'est parti donc pour le second tome de l'époque Zénith et toujours d'excellente qualité.
Dans ce tome l'intrigue ce focalisera sur l'entrainement d'Herbert qui a beau avoir gagné en rang de son lieu de travail mais est toujours le faiblard naïf du début du tome 1, il s'agira donc cet fois d'une version "Donjon-esque" des entrainement d'art martiaux allez comme il sont insolite et ludique on va dire a la Kame-Sennin dans Dragon Ball, au programme un combat en cage pour garder les plus calmes la ou les plus hystérique se feront tuer, transport d'énormes rocher, combat avec de multiples armes et génocides, je sais pas comment mieux décrire cet épreuve mais pour les départager Herbert et le seul survivant de la cage Henri la souris qui semblait le moins dangereux mais qui est au final le plus violent et égoïste (une écriture très dragon ball en faite j'ai bien visé) devront militarisé deux iles qui se font face et le gagnant de la guerre aura finit son entrainement.
Ca me permet d'abordé un aspect que j'ai complètement zappé dans ma critique du tome 1 et c'est la représentation de la violence, Donjon (toujours la ou j'en suis) a beau être une BD comique avec un style graphique simple et amusant, et a ne jamais parler de combat ou de duel mais de "Bagarre" c'est même comme ca qu'en parle le Gardien a la page 5 lorsqu'il ordonne a Herbert de s'entrainer.
Ca ne va pas du tout, je t'aime bien mais si tu n'apprend pas la bagarre, je ne vais pas pouvoir te garder.
La violence elle donnerait des sueur froides a n'importe quel réac anti-manga de l'époque, ca pisse le sang a la moindre coupure, ca se fait poignardé sans vergogne, et je parle même pas de la deuxième partie du tome ou après avoir """"raté"""" son entrainement pour ne pas spoiler, Herbert et Marvin vont pour s'amuser piquer les chaussettes du Roi-Montagne et traverser les 10 020 portes pour l'atteindre, la c'est carrément un bon de sang qui arrive quand même a être amusant quand on sais que ce bain de sang est en partis fait avec un bâton et une plume, j'ai d'ailleurs trouver très malin de faire du "foreshadowing" sur la technique de bagarre d'Herbert, toujours a la page 5 et toujours le Gardien.
Je vais te faire donner des courts d'art martiaux et tu verra que d'ici un mois, tu tueras des gens avec un seul de tes ongles.
Et effectivement a la fin du tome Herbert en ayant maitriser les plumes peut one-shot des monstre juste avec un coup du bout des doigts, je sais de réputation que Donjon distille énormément d'infos et de piste pour de futur albums mais on m'avais pas parler de celle dans le même album donc agréablement surpris par cet piste anodine en début de tome.
Le scénario aborde aussi le passé d'Herbert, lorsqu'il apprenait a être Duc dans son enfance, a des point clés de l'intrigue pour montré que si il est comme il est actuellement c'est surement pas regret de cet époque, j'ai trouver leur intégration juste nickel et le fait de les dessiner en ombre chinoise avec comme seul élément visible sur les personnages les yeux et la ceinture du père d'Herbert plutôt maligne comme pour insister sur le coté "souvenir marquant mais qu'on veut oublier donc flou", je pourrais aussi dire que le choix de constamment les faire intervenir en dehors du découpage en case pour symbolisé que c'est des scènes hors récit dans la tête d'Herbert est une bonne idée de mise en page; mais c'est pas les seul scènes hors cases depuis le tome 1 donc j'émet un doute en tout cas c'est comme ca je peut l'interpréter.
Marvin a également droit a son petit arc via un nouveau pouvoir obtenu après la perte de ses ailes dans le tome 1 et le reniement de son maitre jusqu'à ignoré ses conseils lors d'une pourtant bel scène au pages 42-43 sur les failles de Marvin a cause de sa religion, comme quoi Donjon a beau être comique il n'oublie pas l'émotion que peut véhiculé ses personnages entre 2 situations insolites.
L'univers n'est pas en reste d'extension et de comique, le personnage de Sonia la Grosse est pour l'instant anecdotique mais offre des scènes très amusante avec Marvin, Green Man et Blue Man bon ceux qui on lu la BD sauront c'est court mais hilarant, le maitre de Marvin c'est tout con mais son design de sac a patate avec des petite main et des petit pieds c'est suffisant pour me faire bien rire, et il reprennent le gag des anciens porteur de la ceinture du destin mais pour allez encore plus loin allez dans le comique de répétition, on félicite Sfar et Trondheim pour savoir bien maitriser l'absurde et le transformer en Or
Trondheim maitrise encore une fois son dessin et son découpage, pendant l'assaut des 10 020 portes il crée un vrai sentiment de horde et de chaos intégrale pendant la mêlée contre les gobelins, il parvient également a crée un bon sentiment de malaise pendant le génocide des bergers de part l'utilisation du noir total pour les personnage et les décor rendant les ombres menaçantes et sinistre et l'image des bergers pendu terrifiante tout cela aidé par le travail du coloriste Walter Pezzali
Ce deuxième conserve les qualités du précédent et distille des pièce qui formeront plus tard le gros puzzle qu'il est actuellement tout en étant intrinsèquement une excellente BD absurde au dessin expressif et a l'univers tout le temps surprenant, si vraiment toute la saga Donjon est de cet qualité j'vais me régaler pendant 2 mois
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Créée
le 2 janv. 2023
Critique lue 46 fois
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