Après les révélations de Jason Wynn dans le tome précédent, Jim Downing, le nouveau Spawn a décidé de faire table rase de son passé. Il souhaite un nouveau départ, il souhaite vivre entant que Jim Downing. Dans le même temps l'église catholique ne cache plus son intérêt pour le jeune homme et envoie des émissaire pour le convaincre de les rejoindre, se préparant, dans le même temps, à une possible confrontation. Enfin, le symbiote prend de plus en plus souvent le contrôle sur Downing, la nuit, pour assouvir sa soif de violence.
Les cartes sont redistribuées pour bien continuer les aventures de notre nouveau Spawn.

Et la première remarque qu'on peut se faire c'est qu'on reste dans la thématique divine. Le tome commence par beaucoup de discussion à propos de l'église et de son intérêt pour Jim Downing. Contrairement à ce qui était sous-entendu dans le tome précédent, le saint siège ne muscle pas le jeu et on est forcé de supporter encore beaucoup de blabla sans action. Sachant qu'on a, également, très rapidement beaucoup de discussion sur l'avenir médiatique de Downing.
Ceci est assez agaçant, il faut l'avouer.

On a également les manigances du clown. Le Violator souhaite en effet profiter d'un ancien ange pour apprendre des choses sur Downing et pouvoir mieux le manipuler. Cependant, cela est très vite traité, puisqu'on a quasiment la fin de cette intrigue dans ce tome.
De la même manière, on a un retour éphémère de Curse, qui sert surtout à réintroduire le personnage de Haunt. Celui-ci avait disparu suite à l'annulation de sa série (qui était devenu passablement médiocre). Il semble que le personnage soit de retour après un mystérieux passage en Enfer et il y a fort à parier qu'il va retrouver Spawn, mais pas pour lui masser les épaules. Cependant, sa présence reste plus que rapide. Il est là sur 6 planches et s'expriment sur deux autres. Un peu rapide pour le mettre en couverture et faire croire qu'il est important pour l'histoire.

Le grand sujet c'est le costume, qui gagne en puissance. On nous ressort encore et toujours la même sauce "le costume est dangereux. Celui qui dirige Downing dirige le monde, etc ..."
Alors, certes, on nous en explique légèrement plus sur l'âme de Downing (merci Violator) mais ça reste superflu. Le récit du passé de Bludd est également un peu facile et semble redonner de la puissance au personnage.
Hel, pour sa part, continue d'être intrigante.

Le dessin reste toujours très beau, mais au final qu'est ce qu'on lit ... Beaucoup beaucoup beaucoup. Comme pour contrebalancer cette tendance qu'à le comics à voir de moins en moins d'histoire dans ces publications, McFarlane ne cesse d'en rajouter encore et toujours plus. On est plus proche du roman qu'autre chose, ce qui fait que le lecteur devient moins sensible à la beauté graphique, pourtant, toujours au rendez-vous grâce à Kudranski.

Résultat, les tomes se suivent, mes notes diminuent et j'espère sincèrement un sursaut de la part de Spawn car les tomes se ressemblent vraiment trop et on a l'impression de n'absolument pas progresser dans l'histoire. Ceci est vraiment regrettable.
mavhoc
6
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Créée

le 26 août 2014

Modifiée

le 30 août 2014

Critique lue 244 fois

mavhoc

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