Après avoir porté le kilt avec une classe toute relative, notre cher reporter à la mythique houppette s'envole pour la Syldavie, tentant cette fois de déjouer un complot visant à détrôner le roi en place.

Publié une première fois en 1939 (avant d'être réactualisé en 1947 avec l'aide d'Edgar P. Jacobs), "Le sceptre d'Ottokar" est en lien direct avec le contexte politique de l'époque, Hergé profitant de cet album pour dénoncer tout nationalisme exacerbé, prenant une bonne fois pour toute ses distances avec une extrême droite à laquelle on l'aura bien vite associé.

Classique, le récit l'est assurément, nous montrant une fois de plus un Tintin incapable de ne pas fourrer son nez dans ce qui ne le regarde pas, aux prises avec des méchants une fois encore bien patibulaires. Rien de marquant donc, et la mécanique commence à devenir un brin lassante mais le rythme est efficace et les dessins impeccables, la version de 1947 offrant en outre une multitude de détails.

Il était grand temps que Tintin se trouve des petits copains d'aventure, ce qui sera fait dès l'épisode à venir.
Gand-Alf
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Le plaisir de buller selon Emma Peel et Gand-Alf.

Créée

le 24 mars 2013

Critique lue 740 fois

18 j'aime

4 commentaires

Gand-Alf

Écrit par

Critique lue 740 fois

18
4

D'autres avis sur Le Sceptre d'Ottokar - Les Aventures de Tintin, tome 8

Du même critique

Gravity
Gand-Alf
9

Enter the void.

On ne va pas se mentir, "Gravity" n'est en aucun cas la petite révolution vendue par des pseudo-journalistes en quête désespérée de succès populaire et ne cherche de toute façon à aucun moment à...

le 27 oct. 2013

269 j'aime

36

Interstellar
Gand-Alf
9

Demande à la poussière.

Les comparaisons systématiques avec "2001" dès qu'un film se déroule dans l'espace ayant tendance à me pomper l'ozone, je ne citerais à aucun moment l'oeuvre intouchable de Stanley Kubrick, la...

le 16 nov. 2014

250 j'aime

14

Mad Max - Fury Road
Gand-Alf
10

De bruit et de fureur.

Il y a maintenant trente six ans, George Miller apportait un sacré vent de fraîcheur au sein de la série B avec une production aussi modeste que fracassante. Peu après, adoubé par Hollywood, le...

le 17 mai 2015

212 j'aime

20