Hergé a enfin trouvé la solution: puisqu'il a du mal à rendre crédible les histoires en pays étrangers juste à partir de documentation (ça tourne souvent aux clichés), il décide simplement de... créer un pays et d'enf aire toute l'histoire. Ainsi, pas de dangers, les us et coutumes du pays ne nous paraissent pas clichés... même si on reconnaît bien là les pays d'europe de l'est...
Côté narration, Hergé emploie ici un montage en parallèle puisque des scènes de tintin sont entrecoupées par celle de l'imposteur. Ce qui donne un rythme et un suspens assez cool. Malheureusement, vers la fin, Hergé retombe dans ses tiques de surréaliste, on va dire et ainsi on voit tintin tomber d'un avion mais être sauvé ârcequ'il y aavit une charette de foin juse en dessous(??) tintin qui se fait écraser, tintin qui sefait kidnapper mais la voiture fonce dans un mur sans aucune raison... tintin simule alors la commotion cérébrale. tintin va même piloter un avion de chasse du pays voisin. Bref, entre deux scènes bien ficelées, Tintin fait montre d'Invincibilité.
Graphiquement c'est beau comme toujours. Je maintiens qu'Hergé est bien plus efficace encore quand il manie les ombres noires. Puis l'auteur se permet toujours plus de petits détails dans ses cases.