La note est la moyenne des deux histoires de cet album.
1- Le Schtroumpfissime (10/10 )
Quand le chat n'est pas là, les rats tiennent conseil et élisent un taureau pour les grenouilles, dirait La Fontaine.
Le Grand Schtroumpf parti chercher une plante qui lui manque, les Schtroumphe se font la guerre à savoir qui commande. Cela débouche sur l'élection du Schtroumpfissime, dictateur Schtroumpf.
Comme une robinsonade, cette histoire sonne très juste et offre une caricature joyeuse et pertinente des systèmes totalitaires tout en convoquant Robin des bois, hélas pas le Cheval de Troie. Mais il se rattrape avec Cambronne dont le "merde!" célèbre devient "Schtroumph", une bonne leçon de niveau de langage !
Tout s'achève sur une morale du pardon et sur une condamnation de la bêtise humaine qui, NOM D'UN P'TIT SCHTROUMPH, ne doit pas être celle d'un Schtroumph !
2- Schtroumpfonie en UT (8 / 10 )
Dur de passer après l'excellent Schtroumpfissime! Défi relevé par cette seconde aventure qui se débrouille pas mal, donnant l'occasion à Gargamel de prendre sa revanche sur les Strtoumpfs. Il a oublié une chose: si la musique peut adoucir les moeurs et peut endormir, une musique insupportable peut réveiller les morts!
C'est surtout un hymne sympathique à l'harmonie sociale et un réquisitoire provocateur à l'exclusion sociale.
C'est la Schtroumpfonie en UT. (à dire à la Jean Rochefort!)
Eût-il été question d'un Gargamel joueur de flûte de Hammeln, c'eût été mieux encore (et plus fort !)
En conclusion deux très bonnes aventures dans un second album convaincant et réussi!
Et quelques parallèles amusants avec Astérix (les deux Schtroumpfs soldats parlant recette de cisine, le Assurancetourix Schtroumpf, par exemple)