c'est un peu réchauffé, mais toujours aussi bon.

Félicien nous fait part, par le biais de philémon, de sa découverte du monde des lettres. Et c'est plus un récit de jeunesse qu'un secret, car de secret, aucun n'y ai révélé.
La bd alterne entre Félicien qui raconte (philémon qui écoute), et le récit. Bien entendu, jusqu'à l'inevitable transfert de philémon d'un monde à l'autre, qui d'album en album se retrouve toujours piégé dans une aventure fantastique.
Les trouvailles graphiques et scénaristiques sont évidemment au rendez vous dans l'univers de fred. Cases multi-formes et multi-fonctions, éléments graphique inhérentes aux codes de la bd qui deviennent des élément narratifs et "vivant", etc.
Cette fois-ci j'y ai déceler les faiblesses de mise en scène de ce système qu'à élaboré fred dans toutes les aventure de Philémon. C'est à dire ces éléments graphique qui navigue de case en case comme si c'était un seul et même décors, et sur lequel Fred aurait placé une fenêtre de blanc inter-iconique. Ce jeu avec ce fil rouge qui lie les cases entre elles, on le retrouve dans toutes ses bd. Ici, j'ai l'impression que fred s'efforce de trouver des moyens pour mettre en page chacune de ces planches, et c'est d'autant plus remarquable lors des discussions entre philémon et félicien, les cadrages sont poussifs et sont des tentatives d'originalité, mais qui n'apporte rien. J'imagine que ces moments où Félicien raconte sont histoire aurait mérité d'être plus simples, pour que la mise en scène gagne en force, par contraste, lorsque l'histoire prend une tournure etrange et que le monde réel et le monde des lettres se mélangent. Et attention, cette fois, philémon ne fait pas qu'un voyage dans l'espace mais aussi un voyage dans le temps et dans le récit. Ce qui est nouveau et pas déplaisant pour les méninges.
Alors ceci dit, le plaisir de la lecture est bien présent.