Un titre énigmatique pour une résolution sublime !
Une première case explosive, unique, lançant avec brio une grande série du 9e art !
Les aventures de Rahan s'ouvrent sur un petit récit d'une grande poésie, impeccablement écrit, reproduisant graphiquement à la perfection le monde préhistorique.
Volcans, montagnes, rivières et bêtes, une véritable jungle pour un Tarzan sapiens dont la naïveté confondante n'a d'égal que son intelligence intuitive. Un bon sauvage visionnaire !
L'occasion de redéfinir l'intelligence et de rappeler qu'on ne cesse jamais d'ignorer ni d'apprendre.
Ce qui occasionne une belle ode finale à l'altérité et à la fraternité entre les peuples.
Une grande poésie des mots qui restitue les premiers âges où les choses et les êtres sont encore à nommer, où l'on compte les jours aux passages du soleil et les années aux reverdies de la nature.
Une belle poésie aussi dans le seul postulat de départ de cette jolie petite histoire qu'aucune suivante ne saura égaler: à l'aube de l'Humanité, un homme se met en quête du soleil pour percer son secret. C'est presque l'inaccessible étoile de L'Homme de la Manche!
À lire avec une âme d'enfant pour s'instruire en adulte lavé de la poussière de l'habitude.
Une véritable poésie-dessinée.
Saint-John Perse n'a-t-il d'ailleurs pas écrit: "Poète est celui-là qui rompt pour nous l'accoutumance" ?
Et si Rahan, sous ses dehors de Conan mal léché, était en fait le premier des poètes ?
Le secret éponyme n'en est évidemment plus un pour nous ... du moins, exception faite des dits "platistes". Un secret copernicien, galiléen, si bien rappelé au lecteur par le titre.
Un titre énigmatique pour une résolution sublime !