2 ans après Doomboy, c'est avec plaisir que l'on retrouve Tony Sandoval au meilleur de sa forme.
Le Serpent d'eau, œuvre onirique et exigeante, nous emmène sur les traces d'une adolescente qui lutte entre rêve et réalité et qui découvre les premiers émois amoureux. Comme à son habitude, Sandoval fait appel à sa passion pour Lovecraft pour illustrer ses propos, mais aussi au difficile passage entre enfance et monde des adultes.
Même si l'histoire peut sembler parfois un peu compliquée à comprendre, visuellement c'est la claque. Le bonheur de parcourir les différentes planches est presque suffisant. Néanmoins, en faisant appel à votre imagination et à vos rêves d'enfants, l'histoire du serpent d'eau devrait, sans soucis, vous ouvrir ses portes.