Cela devient de pire en pire sur Terre ! Les événements prennent une tournure apocalyptique ! Grant McKay et son équipe ne se doutaient sans doute pas que les choses allaient partir en vrille de la sorte. La seule chose que l’on puisse se dire, maintenant, c’est qu’on semble bien ne plus pouvoir faire marche arrière, ne plus pouvoir réparer. Surtout avec une équipe éparpillée à travers les différentes couches de l’Oignon et encore davantage avec un Grant McKay n’ayant plus « accès » à son intellect.


L’infinivers est sur le point de s’effondrer. Les dimensionautes, un collectif de héros, de scientifiques et d’anarchistes issus d’innombrables réalités alternatives, doivent se réunir en urgence et se diriger ensemble vers le centre de l’Oignon, origine de ce qui a été, de ce qui est et de ce qui sera peut-être. Mais pour y arriver, Grant McKay devra d’abord échapper aux griffes de mille-pattes dralns et autres créatures de l’armée infinie, son fils Nate pour seul allié.
Black Science signe le retour du scénariste Rick Remender (Tokyo Ghost, Deadly Class) à son genre de prédilection : la science-fiction. Cocréée avec Matteo Scalera (Secret Avengers, Dead Body Road), cette nouvelle série pourrait se résumer à son seul genre – une course pour la survie entre les innombrables couches de l’Infinivers – si elle ne développait pas en filigrane l’histoire de ce héros individualiste – Grant McKay – confronté aux conséquences directes de ses croyances et de ses choix de vie. Des conséquences dont il ne sera pas le seul à payer le prix… Bienvenue dans un voyage interdimensionnel où la loi de Murphy semble bien être la seule constante.
(Contient les épisodes #31 à 34)


Alors que le monde part en sucette totale sous l’impulsion de tellement de créatures plus effrayantes et dangereuses les unes que les autres, Grant McKay a réussi à s’enfouir de l’asile où Kadir l’avait fait enfermé, grâce à son frère, Brian.


A partir de là, tout se résume à une fuite tambours battants, retrouvailles surprenantes et touchantes et chaos ambiant à travers d’effroyables créatures et monstres. Différents Dimensionautes sont de retour, la famille se reconstruit petit-à-petit, et il est tout aussi surprenant de voir ce qu’est devenu Nathan, après Pia il y a quelques tomes.


Et puis ce septième tome est important, depuis le premier volume, c’est la première fois que Grant et Sara se retrouvent face-à-face ! Chose que l’on attendait depuis tellement longtemps.


Il est difficile de parler de ce tome, sans trop en dévoiler, il se passe tellement de choses, et il y a tant de révélations qui nous sont faites. C’est un vrai plaisir de le lire.


Pour autant, on est en droit de se demander où l’on va. Si les aventures de Grant sont passionnantes et bien écrites, si ces débats internes philosophiques et scientifiques sont des raisons suffisantes pour lire ce récit, il n’en demeure pas moins qu’on peut avoir l’impression de relire toujours la même chose, tome après tome. La seule différence étant la Terre sur laquelle le chaos se déroule. Car il n‘est question que de cela. Dès que Grant McKay pose un pied quelque part, il condamne, quasiment, la planète en question.


Cependant, je reconnais également, que Rick Remender, dans ce tome, laisse à penser que les choses se dirigent lentement, et chaotiquement, vers une conclusion. Et, personnellement, j’espère qu’elle sera à la hauteur. La série se relance vraiment avec ce septième tome.


Graphiquement, le style atypique et unique de Matteo Scalera colle parfaitement et magnifiquement au titre. Ses personnages, ses différents mondes, ses créatures, ses appareils, tout est magnifique. Et que dire de sa mise en page, qui nous en met plein les yeux, pages après pages.


Bref, un septième tome d’une très grande richesse, avec un Grant McKay toujours aussi passionnant, une intrigue au rythme effrénée, des dessins incroyables, et les prémices de ce qui semble être le grand final.

Romain_Bouvet
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le 11 mars 2020

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Romain Bouvet

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