D'abord, le titre est un peu aguicheur car de sphinx il n'est pas question dans cet album, si ce n'est d'un gars qui cache son identité son un masque d'or et qui se fait appeler le sphinx d'or.
Ensuite l'histoire est assez banale. Tout commence près d'Alésia, au moment du fameux siège mené par Jules César en 52 avant JC. Jacques Martin nous décrit justement les discussions qui traversent un peuple gaulois pour savoir s'il faut soutenir Vercingétorix ou pas en cette situation critique. Ce qui montre bien que tous les Gaulois, que ce soient les peuples ou individus, n'avaient pas les mêmes attitudes face aux Romains : le peuple gaulois n'existe pas, il y avait de nombreux peuples dans cette Gaule, et les attitudes envers les Romains pouvaient aller de la bienveillance à l'opposition farouche.
Alix va arriver à ce moment dans le clan qui était celui de son père, assister à la reddition du grand chef gaulois et retrouver Jules César qui va lui confier une mission importante : Alix va devoir quitter la Gaule pour l'Egypte afin de tenter d'éclaircir une étrange histoire. Je n'en dis pas plus, mais c'est là qu'il va rencontrer Enak et, une fois de plus, affronter de nombreux dangers.
Mais si le passage autour de la bataille d'Alésia était assez intéressant, le récit qui se déroule en Egypte n'est qu'une succession d'aventures sans grand intérêt, si ce n'est, comme toujours avec Jacques Martin, qu'on ne peut qu'apprécier le réalisme et la précision des dessins d'architecture. A partir de l'arrivée d'Alix en Egypte, on a 45 pages d'aventures bien peu passionnantes. J'ai trouvé les vingt dernières pages assez longues. On attend quelques chose de nouveau, de spectaculaire, mais ce n'est qu'une banale histoire d'otage, de bataille et de courses poursuites.
Bref, un second album décevant, nettement moins bon que le premier.