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Le premier tome de ce relaunch de Detective Comics par James Tynion IV fut une sacrée surprise. Déjà, on n’a pas spécialement l’habitude de voir Batman former une équipe, mais y retrouver Gueule d’Argile, c’est une sacrée surprise ! Il a fallu se faire à tout cela avant de parvenir à la première intrigue. Malheureusement, cette dernière n’est pas des plus passionnantes. Voir le père de Batwoman faire encore de co… cela n’a rien de surprenant. Mais le cliff de fin l’est beaucoup plus avec le sacrifice de Robin, Tim Drake ! Un final explosif, un sacrifice bouleversant, une équipe meurtrie et une interrogation finale qui nous pousse à nous jeter sur le second tome.


Pour faire face aux nombreuses menaces que doit affronter Gotham, Batman peut à présent compter sur une nouvelle équipe d’alliés. Entraînés par Batwoman, la cousine de Bruce Wayne, Spoiler, Gueule d’Argile et Orphan enchaînent les ennemis. Mais au cours de leur croisade, il arrive qu’il y ait des pertes civiles, et les justiciers vont maintenant devoir en assumer les conséquences, car le Syndicat des Victimes compte bien leur faire payer.
Batman Detective Comics présente la toute nouvelle équipe des défenseurs de Gotham ! Tout droit sortis des série Batman Eternal et Batman & Robin Eternal, les membres de ce groupe disparate sont animés par le scénariste de ces deux sagas, James Tynion IV (Batman), et bénéficie du trait réaliste, précis et percutant d’Eddy Barrows (Nightwing), pour des aventures au cœur du mystère de l’univers DC Rebirth.
(Contient les épisodes #943 à 949)


La mort de Tim est un gros coup dur pour Batman et le reste de l’équipe. A commencer par Spoiler. Mais chacun vit le deuil à sa façon.


Batwoman est celle qui le cache le mieux, elle s’en veut d’avoir perdu un soldat, mais cela ne se résume qu’à cela, un soldat de perdu, comme cela arrive tant de fois en temps de guerre. Et puis la colère envers son père écrase tout le reste. Batman, comme à son habitude, intériorise un maximum.


Orphan est silencieuse comme toujours, le visage marqué, Gueule d’Argile doute de lui, quant à Stephanie, Spoiler, elle est complètement abattue ! Elle retrouve un semblant de réconfort dans la clinique de Leslie Thompkins, sur l’épaule d’Harper Row.


Alors que Bruce et Kate se rendent à une sorte de soirée de gala organisée par Luke Fox, pour tenter d’intégrer Batwing à l’équipe en lieu et place de Robin. Oui, c’est un peu tôt, mais Batman est d’un pragmatisme à toute épreuve. Malheureusement, la soirée ne va pas se passer comme ils l’espéraient. Une étrange bande d’individus s’attaque à la soirée et met à mal, assez facilement l’équipe de Batman.


Des individus assez étranges, malsains, effrayants. Ils se font appeler le Syndicat des Victimes. Des nouveaux venus qui ont déjà fait un carnage dans les locaux de Wayne Enterprises. Et ils continueront à tuer des membres des forces de l’ordre tant que Batman, responsable de leurs états désastreux, mais aussi de tous les maux qui frappent Gotham ne se sera pas dévoiler publiquement, sans son masque et accepte d’être jugé pour ses crimes.


Bien entendu, pour Batman, cela n’est pas envisageable. Il est bien décidé à arrêter ses nouveaux tordus. Il lance d’ailleurs tout de suite l’enquête pour deviner qui sont ces victimes collatérales de sa guerre contre le crime. Ce qui ne va pas être très compliqué, hormis pour le/la leader et son incroyable visage rouge.


Malheureusement, les agissements, et les paroles du Syndicat des Victimes, et plus particulièrement la première victime, vont faire tilt dans l’esprit d’un membre de l’équipe. Un esprit en proie au deuil et à la tristesse est tout de suite plus facilement manipulable…


Les dessins d’Eddy Barrows sont toujours sympas. C’est toujours aussi beau. Comme à l’époque de Nightwing, c’est superbe dès que c’est en gros plan, très détaillé, c’est dès que l’on s’éloigne de l’action que c’est un peu moins joli, un peu moins détaillé.


Le tome se termine avec une petite intrigue en deux épisodes, sur la genèse de Batwoman.


Bref, un tome plutôt sympathique à lire. Il est toujours difficile de se retrouver face à ses démons, d’ouvrir les yeux sur les dégâts que l’on peut provoquer. Après la mort d’un membre de l’équipe dans le premier tome, voilà qu’un deuxième se retourne contre Batman dans celui-là. Un tête-à-tête poignant et glaçant.

Romain_Bouvet
7
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le 12 nov. 2020

Critique lue 57 fois

Romain Bouvet

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