Papyrus était avant tout pour moi une série de mon enfance qui passait sur la une et nous amenait au pays des Pharaon dans l'antiquité. J'ai toujours aimé l'Egypte, toujours aimé la mythologie et dès sa version animé, j'ai aimé Papyrus. La version originelle, la bande-dessiné, devait donc me plaire.
Entre temps, j'ai grandi, aimerais je encore le dessin-animé ? J'en doute, et pourtant j'ai passé un bon moment en lisant Le Talisman de la Grande Pyramide.
Le dessin est beau, le décors présent quasiment en continue, De Gieter est vraiment doué pour cela. Ca me fait regretter que les BD actuelle se laisse trop souvent aller à la facilité des décors avec une simple couleur. De plus, le dessin est beau, quasiment sans âge, Papyrus pourrait avoir 10 ans comme 18 ... C'est grandement appréciable pour avoir différent niveaux de lectures.
Au niveau scénario, celui-ci arrive avec aisance, sans que nous connaissions forcément les personnages ceux-ci arrivent avec douceur permettant à cette BD d’être lu aussi bien par un néophyte que par un connaisseur de l'univers. Le personnage du Dieu, Anubis, est tout simplement divin, dans les dessins comme dans la prestance. Anubis est mon Dieu préféré du panthéon égyptien, ça me fait donc un effet particulier de le voir mis en scène.
Cependant, je regrette la mise en place du problème, le requête d'Anubis à Papyrus, bien qu'allant dans les standards des histoires héroïques (le roi envoie le chevalier en quête) celle-ci se pose sans véritable raison, comme si Anubis avait un millénaire de retard pour ramener l'âme de Khéops, il semble même ignorer l'existence d'un autre pharaon dont l'âme a été enfermée sous la pyramide du grand pharaon. De plus, malgré une action présente à la fin et des combats, on voit surtout Papyrus voyagait dans la grande pyramide, avec une tension parfois peu présente ou en tout cas mal mise en scène.
Cependant, c'est un beau moment d'histoire, des belles infos d'égyptologie, des petites informations qui sauront plaire aux adultes comme à leurs enfants.
Bref, l'époque où les BD avaient toutes de la qualité, mêmes celles mises en scènes pour les plus jeunes.