Le Waltras, septième tome de la série Marlysa et deuxième du Cycle de l’Épée ; il y a vraiment des formules de présentation qui ne changent pas. Si tout au long des tomes lus pour le moment, un sentiment de monotonie flottait sans montrer le moindre signe de renouveau de la série, force est de constater que ce tome, s'il ne révolutionne pas tellement la série, à le mérite d'être bien plus accessible en certains points, ce qui peut laisser espérer une légère amélioration pour les tomes prochains.


Marlysa continue son périple, allant de tournois en tournois, sans grand but que consolider sa réputation jusqu'à ce qu'un souverain n'en vienne à demander son aide pour mettre la main sur un artéfact que nul homme ne peut toucher sans être maudit. Une tâche qui semble être faite pour la femme masquée.
Pas plus de spoil !


Concrètement, je dois avouer qu'il s'agit - pour le moment - du meilleur tome que j'ai pu lire. La principale raison est que, pour une fois, le scénario tient la route, du moins sa structure. Nous sommes bien moins perdu à la lecture de ce tome qui "prend son temps" pour poser l'intrigue, dérouler l'intrigue convenablement sans trop user des ellipses temporelles trop brusques. De plus, il semble que la vitesse d'action soit nettement plus agréable à suivre. Le tout consolider pour une histoire intéressante et fort sympathique, mettant en scène des adaptations, transformations cocasses à l'image, par exemple, du Grand Axe qui se trouve être une transposition dans un monde de Fantasy d'une autoroute. D'aucun pourrait signaler le pastiche comme exagéré, détruisant l'aspect fantaisiste de l'univers mais pour ma part (un peu de subjectivité, que diable !) il s'agit là d'une idée assez brillante, amenant à l'amusement du lecteur. Ce tome semble également mieux équilibré, apportant de l'action au meilleur moment de l'intrigue et des rebondissements sympathiques, en plus de nous affamer grâce à son dénouement, promettant de futurs tomes revigorants.


Pour les personnages, on observe quasiment le même schéma que pour les tomes précédents avec une Marlysa toujours aussi dynamique et passionnante, en un sens. Les protagonistes secondaires sont toujours aussi bien agencés dans l'intrigue et l'évolution de ces derniers est digne d'une œuvre non-manichéenne, dans le sens où personne n'est protégé par l'auteur. On s'attache à certaines figures et croise les doigts pour la voir survivre à l'aventure.


Pour la qualité graphique, que dire de nouveau ? Rien. Jean-Pierre Danard pousse son amélioration graphique vers son paroxysme, du moins peut-on l'espérer.


Le Waltras sonne comme un second souffle salvateur pour cette série, apprenant de ses erreurs passées pour proposer un résultat plus convenable et plus appréciable aux lecteurs et fans. On ne peut qu'espérer que cette volonté de bien faire se poursuive à l'avenir et que l'on ne retombe pas dans les défauts des tomes précédents.
Et n'oubliez pas : la Fantasy nous appartient !

PhenixduXib
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le 16 sept. 2020

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