J'ai dit tout le bien que je pensais du travail de Nicolas de Crécy dans ma critique du Bibendum Céleste; ce Léon la Came est similaire visuellement, mais plus explicite voire caricatural dans sa façon de critiquer la sociéter, très 90's.
Cependant c'est une époque qui m'est chère - et cette manière de mettre en lumière les losers et d'imaginer une justice karmique (ici incarnée par Léon) qui redresserait les torts causés par la figure du winner (école de commerce, consultant en marketing, coké et condescendant) en valorisant la sensibilité et l'amour, et bien ça me parle, bien plus que le cynisme actuel.