Dans un tome bourré, pratiquement uniquement, d’action James Robinson a mis un point final l’intrigue autour de Darkseid et sa quête pour retrouver son trône. Un plan diabolique visant en transformer les Amazones en paradémons stopper grâce à l’écho de ceux qu’elle aime « assimilés » par Darkseid. Oui, le final est gros et presque comique tant cela est absurde. Mais bon, il fallait se débarrasser de Darkseid. Tyran, bébé, tyran et maintenant adolescent amnésique. C’est assez désespérant le traitement infligé au personnage…
Après le combat de la Ligue de Justice contre Barbatos, le Mur Source qui retenait les plus terribles secrets de l’Univers a été détruit, relâchant dans le même temps de nombreuses menaces à même de pervertir l’équilibre du cosmos. Ainsi, les Dieux Sombres se rendent sur Terre avec pour objectif de vaincre la seule personne capable de les contrer : Diana, princesse des Amazones !
Wonder Woman Rebirth présente son nouvel arc narratif écrit par James Robinson (Starman, Justice League of America, Earth-2). Assisté par Emanuela Lupacchino (Starfire), Stephen Segovia (Mortal Kombat X) et Jesus Merino (Superman), le scénariste poursuit les aventures de la Princesse Amazone qui a retrouvé un frère resté trop longtemps dans l’anonymat…
(Contient les épisodes #46 à 50 et annual #2)
Lors de Batman Metal, certains des héros de la Justice League ont fait, ont émis « des souhaits ». Nous avons découvert, en lisant Aquaman, qu’il fallait être précis en faisant ces souhaits. Sinon le pire peut arriver. C’est ce que nous allons, également, découvrir dans ce septième tome de Wonder Woman Rebirth.
Diana a souhaité le retour des dieux, malheureusement elle n’a pas été assez précise sur le fait de quels dieux il s’agissait. De quel panthéon. C’est ainsi que la Terre l’arrivée de Dieux Sombres, des êtres terrifiants et à la puissance incommensurable. Il ne faut pas longtemps pour que le monde entier sombre dans le chaos sous l’impulsion de ces divinités ! Même la Justice League n’y peut rien et « disparaît » rapidement de l’équation.
Il ne reste dès lors plus que Wonder Woman, et son frère Jason pour tenter d’empêcher toute la planète de sombrer totalement dans la folie et la mort. Malheureusement, Jason n’est pas particulièrement fiable en tant que héros jusqu’à maintenant. Même si le mystère autour de son étrange armure nous est enfin révélé, on ne peut que douter de la capacité du frère de Diana a tenir la distance, surtout face à une telle menace.
Les Dieux Sombres sont d’autant plus dangereux qu’ils savent pertinemment que Diana est la plus grande menace qui soit contre eux. Ils attaquent la Terre avec un plan bien précis pour ce débarrasser de la princesse des Amazones !
Une nouvelle fois, James Robinson nous propose une intrigue centrée sur de l’action, de l’action et encore de l’action. Oui nous avons une intrigue intéressante avec l’arrivée des Dieux Sombres, quelques explication, surtout autour de Jason, mais rien de véritablement transcendant. Le scénariste nous propose le strict minimum, alors que le personnage de Wonder Woman est propice, destinée à beaucoup mieux.
Graphiquement, Stephen Segovia et Jesus Merino nous propose un travail assez propre, bien que nous pourrions espérer mieux pour un personnage aussi iconique. Il ne se dégage aucune force, aucun charisme, aucune inspiration de leur Wonder Woman. Dommage également d’avoir pas moins de six autres artistes au casting de ce tome de moins de deux cents pages. C’est beaucoup, surtout avec des artistes aussi différents que Frazer Irving ou Marc Laming.
Bref, un dernier tome très décevant, à l’image du passage de James Robinson. Je vais finir par croire que c’est une habitude. La période des New52 avait été tellement fantastique grâce à Brian Azzarello, avant de finir sur une très mauvaise note sous l’égide du couple Finch. La même durant Rebirth, Greg Rucka nous avait proposé un excellent run, bien qu’il soit dommage « d’effacer » le travail d’Azzarello, avant que James Robinson ne vienne nous proposer du vide.