Méticuleux comme le nettoyage d’une scène de crime.

Après le célèbre Gentlemind, Teresa Valero continue dans son univers journalistique cette fois-ci avec la presse populaire sous Franco.Nous voilà donc plongé dans le Madrid des années 50, la dictature contrôle les médias et deux journalistes font face à une vague de meurtres inexpliquées. Il y’a d’abord Léon Lenoir jeune journaliste intrépide, Emilio Sanz, le vétéran grincheux et Paloma Rios, la cousine de Léon, femme indépendante et illustratrice. Le trio très attachant avec des caractères forts, dés fois un peu stéréotypé fonctionne parfaitement bien. Plusieurs trames scénaristiques s’emmêlent, jouant sur la fiction, le polar, l’historique pour notre plus grand bonheur malgré une certaine complexité. Entre la mise à mort des sois-disants ennemis de la dictature, un serial-killer qui met en scène ses crimes et des morts très suspectes dans le milieu médical on ne s’ennuie pas. Contrapaso c’est surtout un très très (très) bon roman graphique noir, des dessins foisonnants et fourmillants de détails, non sans rappeler le trait du célèbre Guarnido et son Blacksad. Ça nous tient en haleine de bout en bout et on a qu’une hâte ... avoir le tome 2 dans les mains.


8 bulles
Perrine

PapierBulles
8
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le 9 juil. 2021

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