"Les femmes en blanc", une série au long cours qui souffre pourtant dès les premiers albums d'une redondance dans les mécanismes de gags. On a finalement assez vite fait le tour entre l’incompétence des femmes en blanc, la bêtise méchante des patients et les aventures de la famille ayant une fille en école d’infirmière (toujours pas passé son diplôme celle là ?). De plus, chaque album a un ou deux "non-gags" de plusieurs planches nous racontant une maladie, un accident, etc, avec quelques effets comiques de bords bien mollassons. Bref, on sent que Cauvin scénarise au kilomètre et préfère de loin son Cédric chéri…
Graphiquement, Bercovici est égal à lui-même, artisan besogneux au trait foutraque, pas avares d’effets quasi cartoonesques (notamment lors des nombreux fous rires du personnel hospitalier croqué)
Reste des personnages récurrents amusants, voire attachants, avec en tête de file un docteur Minet prompt à la colère (et au détournement d’organes) et une Lisette jamais la dernière pour gaffer et procrastiner…
Le gros point fort de « Les femmes en blanc » reste ce sens du titre à chaque album, tendance jeu de mot pourri, associé à une illustration littérale absurdre en couverture qui fait toujours plaisir.