Après l'expédition lunaire du premier volet, la découverte de Mars par Helen, notre héroïne, et son équipage, leur permettent d'explorer les failles spatio-temporelles de la conquête de l'espace, à deux tiers de siècles d'intervalle.
Jusqu'où sont allés les Soviétiques ? Mars ne serait-elle une expérience inédite pour le pied de l'homme ? Dans ce cas, quels sont les risques à prendre ? Et de manière plus personnelle, si la mission doit s'étirer dans le temps, les conséquences relationnelles avec sa fille ne s'avèreraient-elles pas trop graves pour Helene ?
Ce deuxième opus du triptyque reste assez sombre, et l'est même davantage que le premier, ce qui apparaît quelque peu inévitable, dans la construction scénariste, le maintien du suspense : la trame est située en plein drame, et les éléments de risques, anxiogènes, s'accumulent.
Les vignettes, bien que toujours obscures, ce qui est justifié par l'univers d'évolution de l'action, sont pourtant toujours aussi belles, à l'instar de l'héroïne.
A Natsu, amicalement.