200E CRITIQUE!
OUAIS! On y est enfin arrivés! C'est la fête!
Trop joyeuse d'avoir réussi à arriver jusque là. 200 critiques, c'est peut-être pas grand-chose pour les membres giga-connus de SC mais pour moi, c'est beaucoup.
Et en dehors du fait que je suis arrivée jusqu'à ce chiffre, je suis contente d'avoir fait mes dernières critiques sur l'une de mes plus grandes passions m'ayant poussée à m'inscrire sur SC à savoir l'univers d'Astérix.
Ayant critiqué tous les films d'animation et live, le moyen-métrage animé ainsi qu'une bonne partie des albums, j'ai décidé de continuer mon retour aux sources.
Ayant déjà critiqué mon album préféré, à savoir 'Astérix et le chaudron', j'ai décidé de critiquer mon deuxième album préféré de la BD. Il s'agit de 'Les lauriers de César'. Adorant cet album, cette 200E critique fera, j'espère, honneur à ce nombre que je n'aurais jamais pensé atteindre.
J'aurais bien aimé le garder pour la série animée 'Astérix Netflix' mais la sortie ayant été repoussée à plusieurs reprises pour finalement être annoncée 2024, je n'ai, hélas, pas pu le faire.
Néanmoins, je ne suis pas mécontente de mon choix et je vais prendre beaucoup de plaisir à écrire cette critique.
Maintenant, assez parlé. Bonne lecture!
Les Lauriers de César ou une aventure jouissivement absurde.
Rien que l'élément déclencheur donne le ton: suite à un pari entre Abraracourcix et son snob et arrogant beau-frère, Homéopatix, voilà Astérix et Obélix contraints de chercher la couronne de lauriers de César à Rome par les moyens les plus improbables.
Chose réjouissante, au niveau des dessins et des couleurs, Uderzo avait définitivement trouvé son style aux couleurs magnifiques et aux traits lisses à partir de Astérix chez les Bretons; et ça se sent dans tous les albums sortis après celui-ci Les Lauriers de César inclus.
Quant à Goscinny, il a, dans cet album, réussit à mélanger simplicité et comédie poilante de façon bien pensée.
Le fil rouge n'est prétexte qu'à une suite de gags et de situations absurdes mais elles sont tellement bien mises en place avec une fluidité dans le récit qu'il est difficile de ne pas être pris dans l'album. Plus particulièrement durant l'anti-plaidoirie d'Astérix lors d'un procès qui est juste à se tordre de rire.
De plus, les personnages du récit sont tous mémorables que ce soit les principaux ou les secondaires comme une riche famille de Romains, achetant Astérix et Obélix en tant qu'esclaves, avec l'ivrogne Gracchus ou Gardefréjus, le contremaître esclave fourbe et sans scrupules.
Puisqu'on parle d'eux, Les Lauriers de César a certaines idées inédites. En effet, il est assez rafraîchissant de voir que les Romains ne sont pas tous méchants (bien que ce soit dans le sens ridicule du terme à l'exception des coléreux qu'on aime détester) et les gaulois ne sont pas tous gentils. En effet, Homéopatix est un insupportable prétentieux, matérialiste et snob.
À l'opposé, la famille de Romains sont des fêtards, bons vivants et ouverts aux nouveautés de manière touchante pour Quiquilfus et sa femme Alpaga ainsi que de manière hilarante pour leur fils Gracchus (dommage que leur fille Tibia ne fasse que de la figuration).
Les seules choses un peu décevantes sont une dernière péripétie dispensable n'amenant pas grand-chose dans l'intrigue ainsi qu'une fin un peu trop facile qui aurait put être mieux amenée et, surtout, mieux écrite.
Cependant, en dehors de ça, Les Lauriers de César est un album indispensable à mettre dans sa Astérixiotèque.