Alien est l’une de mes licences cinématographiques préférées. Je ne connaissais pas du tout les comics basés sur cet univers. Je me suis empressé de me jeter sur le premier tome de la nouvelle série par Marvel. Sans pour autant savoir où et quand elle se situait. La seule présence des xénomorphes me suffit à me convaincre.
An 2200. Bien que toutes les rencontres précédentes avec la forme de vie extraterrestre connue sous le nom de xénomorphe se soient terminées dans des bains de sang, la compagnie Weyland-Yutani n’a jamais renoncé à dompter ces dangereuses créatures pour son programme d’armement biologique. Sur la station orbitale Epsilon, la corporation a même réussi à créer une véritable pépinière à partir d’un embryon prélevé dans le corps d’un employé, Gabriel Cruz. Plusieurs années après cette opération, Cruz est revenu sur Terre pour y couler une retraite paisible, espérant oublier les horreurs du passé et renouer avec son fils. Il ne s’imaginait pas être contraint de repartir aussi vite sur la station, où l’enfer s’est installé en son absence. Là-haut, la vie d’un être cher est en danger, et Cruz devra vivre un nouveau cauchemar où les monstres les plus dangereux ne sont peut-être pas les xénomorphes. Quelque chose de plus ancien et de plus sombre, tapi dans les ténèbres, attend patiemment son heure…
Phillip Kennedy Johnson (Superman, Action Comics, The Last God) et Salvador Larroca (Uncanny X-Men, Venom, Star Wars) nous replongent dans l’univers d’Alien avec ce premier cycle d’une nouvelle série. Cette aventure s’inscrit parfaitement dans la continuité des films et représente un nouveau point de départ pour les comics consacrés aux extraterrestres les plus effrayants de l’univers : les xénomorphes.
(Contient les épisodes Alien (2021) #1 à 6)
Je vais commencer par les dessins. Je suis plutôt bon client en ce qui concerne Salvador Larroca, même si je ne suis pas toujours fan de son travail sur les visages humains. Mais j’adore sa façon de rentrer dans un univers et à nous proposer des créatures juste incroyables. Malheureusement, c’est un artiste qui est assez clivant, les fans de comics sont rarement d’accord sur le travail de Larroca.
Je ne pense pas que ce premier tome de Alien va changer les choses. Personnellement, je suis plutôt satisfait du travail de Larroca sur ce début d’intrigue. Alien est effrayant, fidèle aux films, même s’il faut bien reconnaître que le côté « horrifique » n’est pas là. Une certaine impression de lenteur, voir de statisme, comme toujours, qui casse un peu les scènes d’action, où l’on aimerait, à l’inverse, que le palpitant s’accélère.
Mais dans l’ensemble, c’est plutôt joli.
Pour ce qui est de l’histoire, on suit les aventures de Gabriel Cruz, un agent de sécurité sur la station Epsilon de Weyland-Yutani. Ce dernier se prépare à partir à la retraite, il faut dire qu’il a bien servi. Donnant même de sa personne, plus que de raison, et ayant permis à la compagnie de faire un bon dans son travail sur les xénomorphes. Gabriel n’aspire plus qu’à une chose, un repos bien mérité sur Terre et tenter de recoller les morceaux avec son dernier fils encore en vie.
Malheureusement, rien de tout cela ne sera possible. C’est une véritable guerre froide avec son fils, et il va devoir, très rapidement, retourner sur la station, devenue le terrain de jeu d’une horde d’Aliens ! On pourrait penser que Gabriel, au vue de son passé, n’ait pas spécialement envie de se retrouver à nouveau face à ces créatures et effrayantes, mais il n’a pas vraiment le choix.
Voilà le jeune retraité qui part pour une mission suicide, mal accompagné, peu armé, sans savoir ce qui l’attend. Une aventure qui va, cependant, permettre aux lecteurs de découvrir les avancements de Wayland-Yutani dans leurs expériences, et cela fait froid dans le dos !
Bref, j’ai pris plaisir à lire ce premier tome. Il remplit bien son office en nous proposant une intrigue sympathique à lire, une ambiance se rapprochant des films, des personnages inédits et d’autres que l’on prend plaisir à retrouver et qui présente autant d’intérêt dans son côté Alien, que son côté Wayland-Yutani. Vraiment hâte de lire la suite.