Les Pouvoirs de la Guerre - DMZ, tome 7 par Kab

Depuis le début de la série, Brian Wood s'est intéressé aux gens qui subissaient, aux politiques, mais jamais aux soldats. C'est le cas maintenant avec cette courte histoire en deux parties qui montre que malgré les ordres, une fraternité peut toujours naître entre deux camps adverses. Cela fait penser aux histoires que l'on raconte sur les soldats des deux grandes guerres qui auraient « sympathisé » le soir de Noël. Le problème, c'est que ce type de fonctionnement ne peut durer éternellement. Wood nous montre qu'il en faut peu pour que tout s'arrête et surtout jusqu'à quel point certains être humains peuvent aller pour cacher leurs erreurs.
Dans l'histoire principale, le scénariste met Matty devant une question simple qui s'avère bien difficile à répondre pour notre héros. Après avoir pris une part active en politique en aidant un homme de la DMZ à se faire élire, il se fait de nouveau avoir par le jeu de la politique. Wood met moins l'accent sur le vie dans Manhattan et se recentre plus sur son personnage principal tout en développant en arrière-plan le personnage de Parco. On se croirait presque dans un film d'espionnage avec des rebondissements, des secrets et quelques scènes d'actions. Ce n'est pas forcément l'arc le plus intéressant mais il a le mérite de faire avancer les personnages de bien belle manière tout en en ramenant d'anciens comme Wilson et Soames. Le dernier épisode nous montre Zee et sa nouvelle vie depuis son départ de Parco City. L'épisode est anecdotique à première vue mais il démontre bien que Parco n'est que le chef d'une toute petite partie de la DMZ.

Au dessin, Kristian Donaldson officie sur les deux premiers épisodes. Le style fait beaucoup penser à du Mike Allred en moins spécifique. C'est agréable mais il y a trop de changement avec le style de Burchielli qui assure avec toujours autant de classe. Cet artiste est vraiment parfait pour le titre. L'encrage est puissant rajoutant une part de noirceur sans pour autant assombrir les planches, donnant plus de force au trait et à l'histoire.
Nikki Cook est l'artiste du dernier épisode. C'est agréable mais moins bon que les deux autres dessinateurs, notamment au niveau des visages.

Un arc important pour notre héros qui en est à un nouveau tournant de sa vie personnelle et dans la DMZ.
Kab
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le 8 mai 2012

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Kab

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