Ça doit bien faire au moins vingt-cinq ans que je n'avais pas lu un album des Schtroumpfs. Le dernier, ça devait être Le Schtroumpf financier qui est le dernier de Peyo d'ailleurs.
Il faut dire que c'était, quand j'étais gamin, une série de BD que je collectionnais particulièrement avec Boule et Bill, Tintin et Astérix. Il y avait également le dessin animé qui passait sur M6, une revue (soit dit en passant Lucky Luke et Les Tortues Ninja aussi avaient la leur), des jeux vidéo sur Gameboy, Snes et Megadrive. Difficile de les louper, donc.
Et dieu que les lutins bleus m'avaient manqué. Pas tellement leurs aventures, là, c'est une tempête de neige ravageant le village (marrant quand nous on se tape des canicules à quarante degrés dès le mois de juin), mais plutôt leur mode de vie. Je l'avais un peu zappé mais les Schtroumpfs, c'est ça. Une vie à l'écart de toute civilisation. Sans tout le confort moderne : eau courante, électricité, gaz. Pas d'argent. Pas (trop) d'humains. Pas trop de distraction en dehors des jeux de cartes. Ils vaquent à leurs occupations. CAD entretenir le village, entasser de la nourriture et ramasser du bois pour l'hiver. Ils savent se contenter de peu.
Bref, une petite vie très tranquille loin de nos problèmes quotidiens de chômage, logement, pouvoir d'achat, guerre à l'autre bout du monde, terrorisme et j'en passe. Rien que voir ça, un type heureux dans sa masure à jouer les sourciers, ça m'a fait plaisir de les retrouver.