Les techno-technos sont un empire tentaculaire qu'on retrouve dans quasiment tous les Cycles de l'univers de l'incal. Le poste le plus élevé est Technopère. Ici, nous suivrons les mémoires d'un très ancien Technopère dans sa jeunesse puis dans sa montée au pouvoir.
Chose intéressante, ici, Jodorowsky, notre mégasainteté, à travers la jeunesse d'Albino, notre héros né d'un viol entre sa mère prêtresse(qui va le martyrisé lui et sa sœur et en adoré que 1 de ses 3 enfants) et trois chefs pirates de l'espace, il se décide de se pencher sur le monde du jeu vidéo et quand tu laisses Jodorowsky approché ce média dans un univers futuriste qui ferait passer celui de Star Wars pour un univers contemporain.... Arroche toi, ya des trips visuels de fou furieux. Le tout dessiné par Janjetov, qui s'est enfin acheté une personnalité artistique et laissez-moi vous dires que c'est très très beau, cette finesse dans le char design ou dans lesdits trips visuels rend le tout furieusement épique.
Mais, car il y a un mais: Je trouve que le héros devient beaucoup trop fort a même pas la moitié de l'histoire ce qui rend sa progression beaucoup moins puissante que dans d'autres arcs, mais reste toujours intéressante à suivre ainsi que la quête de vengeance de sa mère et de son frère.
Cependant, comme pour la caste des métabarons, nous suivons aussi une histoire au présent ou le passé finit par se fusionner au présent vers la fin de l'histoire. Ou il guide des techno-technos rebelles vers une galaxie où ils pourront vivre heureux et crée une nation, ce qui fait qu'on fait face à plein de choses inimaginables, telles que des comètes en feux vivantes ou encore un lac entier qui peut léviter et parler et bien d'autres situations toutes plus inventives les unes que les autres.
Le protagoniste travers des situations ou ses rêves de jeunesse d'être un concepteur de jeux vidéos en prennent un sacré coup et l'auteur en profite pour balancer une critique de l'univers créatif ou les rêves sont très souvent broyés par des producteurs voulant répondre au bon vouloir du spectateur lambda et où le seul moyen de conserver 100% de son intégrité artistique est de devenir soi-même un producteur.
Un récit que je vous recommande de bon aloi.
Episode 7:https://www.senscritique.com/bd/Les_Armes_du_Meta_Baron/critique/112360391