Toujours aussi intense, Seuls s'embourbe un peu dans ce septième tome. La faute au trop grand nombre de personnages et au déplacement en meute des enfants. On finit par ne plus se souvenir de qui est qui et il serait sans doute bon de recentrer l'action sur les seuls cinq personnages principaux. Malheureusement ces derniers sont perdus dans des histoires avec des personnages secondaires pas toujours utiles ou compréhensibles. Le copain scientifique de Terry a des théories complètement fumeuses dont on se demande un peu si elles ne témoignent pas des errances du scénariste cherchant à expliquer le pourquoi du comment. L'intrigue est toujours aussi haletante, il y a beaucoup d'action, de la violence et des gros mots (bravo Dupuis), mais c'est très agréable à lire. Le mystère s'étoffe dans ce volume et a l'air enfin de repartir dans une direction intéressante (le 6e tome était un peu plan-plan je trouve). Grosse surprise, enfin pour ma part, c'est le personnage de Saul que j'ai trouvé le plus intéressant dans cet épisode : le chef carrément fasciste et pas du tout sympathique s'étoffe pas mal et sa relation avec Dodji prend un tour intéressant. La fin témoigne d'une nouvelle direction après les atermoiements du tome 6. La question reste à savoir si ce sera aussi bien que le premier cycle. Espérons-le.