Toujours aussi barré que le premier
La bonne nouvelle c’est que l’on reste dans le barré et c’est toujours aussi bon.
Niveau des dessins pour commencer, hormis le numéro dessiné par Shawn Crystal qui dénote un peu trop de ceux de Kyle Baker, c’est toujours plaisant à regarder. Ca colle toujours aussi bien avec l’histoire proposée par David Lapham.
On commence fort avec la suite de la grossesse d’Inez/Domino/Lune, et si l’apparition de ce pseudo bébé est complètement irréaliste elle n’en reste pas moins bien écrite, complètement loufoque et dans la lignée de tout ce qu’on a pu lire dans le tome 1. C’est stupide mais marrant.
On assiste aussi à la création de l’Hydra dans cet univers alternatif et mon dieu ce que c’est tordu. L’Hydra est créé par Bob pour récupérer son poste et n’est composée au départ que de paysans bouseux.
L’histoire des prostitués est bien poilante également et bien tordue, on se demande comment la grosse Bertha arrive à avoir autant de clients vis-à-vis des autres donzelles.
Le seul point négatif, car il y en a un dans ce tome, serait peut-être la fin, la dernière histoire. Les attaques bactériologiques ont lieu alors que Wade et Bob ont stoppé l’Hydra et récupéré les tonneaux de produits toxiques, et ce serait Bob le méchant. J’avoue après, même après une relecture ne toujours pas avoir saisi le pourquoi du comment.
Bref ce deuxième volet de Deadpool Max est toujours aussi poilant, aussi barré, avec des dessins toujours originaux collant au mieux à la saga. C’est ce genre de Deadpool que j’aimerais continuer à lire et à retrouver dans le kiosque panini du même nom.