Un comics efficace, porté par le sombre Brian Azzarello qui plonge aussi souvent dans les bas-fonds qu'un poisson dans l'océan. J'affectionne l'auteur et son style, et il retrouve Richard Corben dont le graphisme - bien que pas forcément ma came - fonctionne bien en association.
L'atmosphère que dégage l'oeuvre est puissante, le scénario bien huilé, mais ce qui me pose un réel problème: son héros ou plutôt son abscence de héros. Luke Cage n'est pas celui que j'ai rencontré avec Bendis ni celui que j'affectionne avec Netflix. Je ne retrouve même pas le Power Man des années 70/80. En fait la présente incarnation me semble très antipathique et j'ai fait un peu un blocage sur le comics pour cette raison.