Alakazam mais sans Kadabra
Si vous cherchez cet ouvrage au Japon, vous ne le trouverez pas (encore ?) car il est d’abord paru en VF ! Ce type de fait est suffisamment rare pour être souligné. Après avoir revisité des mangas...
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le 8 mars 2024
Si vous cherchez cet ouvrage au Japon, vous ne le trouverez pas (encore ?) car il est d’abord paru en VF ! Ce type de fait est suffisamment rare pour être souligné. Après avoir revisité des mangas par le prisme français (Goldorak, Les Chevaliers du Zodiaque), voilà une nouvelle étape dans les projets de création de Kana/Dargaud avec une autobiographie de Rintarô traduite par Shoko Takahashi.
S’il est un acteur connu du milieu de l’animation je confesse ne l’avoir appris qu’en lisant. J’ai vu plusieurs de ses réalisations mais sans savoir que c’était lui derrière (ni qu’il avait travaillé avec Tezuka, Otomo, Madhouse…). Aussi cette vie d’animation présentée sous forme de planches permet bien de mieux savoir qui est Rintarô et ce qu’il a fait. On apprend ainsi qu’il a réalisé quelques mangas mais qu’il n’est pas du tout fier du résultat. Peu probable qu’on les voit un jour in extenso donc…
Si l’histoire se déroule de manière quasi-exclusivement chronologique, les différentes séquences qui la scande ne sont pas de taille égale, idem pour le contenu. Le récit est en effet plutôt développé sur ses parents, la vie passée à leurs côtés et la famille recomposée qu’il va former par la suite lorsque ses parents se séparent (pratique sans doute bien moins «répandue» à l’époque qu’aujourd’hui). Mais il est beaucoup plus discret sur sa propre vie privée que l’on ne découvre que par bribes, sans trop savoir comment celle-ci a pu jouer ou non dans ses choix de carrière. Idem concernant son travail dans l’animation : autant les passages sur ses débuts et chez Mushi Production sont développés autant tout ce qui concerne la suite et, notamment, les films qu’il a réalisés (Alabator, Metropolis…) sont évoqués rapidement, sans que l’on puisse comprendre comment se fait un film quand on est réalisateur.
Ma vie en 24 images par seconde est donc un ouvrage qui laisse malgré tout le lecteur sur sa faim car si l’auteur réussit sans problème l’exercice du récit imagé le monde de l’animation auquel il appartient et son quotidien, ses activités restent encore nimbés de mystère.
La (vraie) note : Anime Fanatic/20
Créée
le 8 mars 2024
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