Après 1973 et 1969, on continue à remonter le temps avec la famille Faldérault.
- Une fois encore les vacances s’annoncent et Pierre va inaugurer la nouvelle 4L flambant neuve offerte par son beau-père. Des beaux parents qui s’invitent dans leurs bagages, direction Saint-Etienne. Pas franchement un séjour de rêve tant belle-maman, cassante et rabat-joie au possible, plombe l’ambiance. Et puis Pierre et sa femme pensaient que le passage dans la Loire ne serait qu’une étape avant de pouvoir filer vers la grande bleue et planter les tentes au grand air. Or, ils apprennent en arrivant à l’hôtel que les chambres ont été réservées (par belle-maman bien sûr) pour toute la durée des vacances…
Pas d’action, pas de franche rigolade, pas d’événements majeurs. Avec les Beaux été on s’installe, on profite des dialogues ciselés de Zidrou, du dessin plein de charme de Jordi Lafebre et on sourit. Beaucoup. Un sourire qui ne nous lâche pas de la première à la dernière page.
Une série qui déborde de tendresse et joue avec subtilité sur la corde sensible sans en rajouter. L’époque est restituée à merveille, tant au niveau des décors que des vêtements. Les personnages sont attachants, les enfants craquants et on déroule une pelote de petits riens, de contrariétés sans conséquence et de bonheurs simples qui font du bien. Voilà, c’est ça. Un album qui fait du bien. Ni plus ni moins.