Une si longue attente...

C’est en octobre 2020 qu’est paru le tome 15 de March comes in like a lion. Il aura donc fallu patienter quelque peu pour lire la suite de ce manga. L’attente en valait-elle la peine ? Oui, sans aucune hésitation.

Le rapprochement entre Hina et Rei se poursuit, doucement, tendrement. Un amour qui n’est pas dénué d’inquiétudes (comment être avec l’autre sans le/la gêner ? comment faire comprendre ce que l’on ressent ?) mais qui nous envoie à des années lumières de ce que l’on peut voir chez Irene et Iwao (cf. Irene d'Hideki Arai). Il y a chez les Kawamoto cette chaleur, douceur et cette lumière qui manquaient tellement à Rein et qui l'ont sauvé. Même si tout n’est pas oublié pour lui, il continue à avancer.

Et tant mieux car un match de shogi plutôt relevé l’attend. Face à Nikaidô, bien sûr. Les meilleurs amis devraient encore livrer une bataille prodigieuse.

Chica Umino ajoute aussi à ce tome des développements concernant d’autres personnages (le parallèle entre Rei et Tôji Sôya n'en est que meilleur), des questions concernant le futur du magasin Kawamoto, et, surtout, le rituel du puzzle qui est si joliment mis en œuvre et s’insère tellement bien dans le foyer d’Akari et ses sœurs qu’on ne peut qu’apprécier ce passage, son humour et les bons petits plats préparés.

C’est avec la même maîtrise que l’autrice évoque la disparition de Kentarô Miura, lors de sa postface. Peu de mots, pas d’effusion, mais le message est passé.

On ne peut que souhaiter voir de nouvelles saisons de l’anime afin de nous conduire jusqu’à ces moments-là et attendre sagement la sortie du prochain tome.