Est-ce une surprise que le retour du meilleur méchant de l’univers DC correspond au meilleur tome de la série depuis sa dernière apparition ? Je ne crois pas. Ce tome est un véritable régal du début à la fin, prenant le pari de compter l’ultime (?) affrontement entre Batman et sa Némésis. Le tout dans un contexte épique qui démarre très rapidement. La première partie, bien que très courte, annonce directement la couleur : le Joker est de retour plus dangereux et machiavélique que jamais. Batman a ainsi l’occasion de montrer (si cela était encore nécessaire) à quel point il est génial face à la Ligue de Justice au complet.
Il s’en suit alors une véritable course contre la montre pour tenter de contrer le plan du Joker. Un véritable duel à distance, où le Chevalier Noir et son entourage se trouveront confronter à des dangers venant de toute part. Personne n’est à l’abri, personne ne sortira complètement indemne. Les alliances qu’est amené à faire Batman sont le symbole de la situation, qu’il n’a jamais eu à affronter ça. Mais ce n’est pas tout ! Au travers de cet affrontement, mais aussi avec la seconde partie, les auteurs explorent ici un des plus grands fantasmes de l’univers DC : l’origine du Joker. On notera le choix des couvertures des numéros de la seconde partie. Et le tour de force ici n’est pas d’apporter une réponse précise sur cette origine, mais bien de nous questionner sur l’intérêt de cette question et de son éventuelle réponse compte tenu du personnage. Et c’est purement génial !
Bref, un tome jouissif, palpitant, magistral. Une véritable pépite qui se positionne déjà parmi les plus grandes histoires du Chevalier Noir et du Clown Prince du Crime. Un véritable régal qui réussit (encore une fois) à rendre hommage à ses aînés tout en proposant une histoire originale et captivante jusqu’à son final, qui redistribue complètement les cartes.