Quand je me suis lancé dans la série Hawkeye, par Matt Fraction et David Aja, je ne pensais pas avoir un tel crush. Une série aussi incroyable au niveau du scénario que des dessins. Et puis cette série a été celle qui a permis, à mes yeux de faire exploser la jeune Kate Bishop, l’autre Hawkeye. Et que j’aime ce personnage ! Le premier tome de cette nouvelle série nous a permis de voir, une nouvelle fois, Kate « relancer » sa vie. Elle est de retour à Los Angeles, loin de Clint, et tente une nouvelle fois de lancer sa carrière de détective privée. Mais comme toujours, avec Kate, les choses se déroulent rarement comme elle l’espère.
Hawkeye est sur une piste qui pourrait lui permettre de résoudre l’enquête qui l’a conduite à Los Angeles. Malheureusement, la solution de cette énigme va lui réserver des mauvaises surprises. Heureusement, pour affronter les démons de son passé, Kate Bishop pourra compter sur le soutien de ses amis., notamment Wolverine.
Ce nouveau tome est signé par les stars montantes de Marvel : la scénariste Kelly Thompson (Captain Phasma) et les dessinateurs Leonardo Romero (Captain America) et Michael Walsh (Star Wars).
(Contient les épisodes Hawkeye (2017) #7à 12)
En tentant de résoudre sa première « affaire » en aidant la jeune Mikka d’un harceleur, Hawkeye ne se doutait, absolument pas, qu’elle allait se retrouver au cœur d’une terrifiante secte où tous portent un masque ressemblant à celui de Madame Masque. Alors qu’elle parvient à mettre la main sur le chef, et qu’elle obtient, grâce à la commissaire Rivera, le droit de lui parler, ce dernier implose !!
La véritable Madame Masque, sa Némésis officielle, de plus en plus, se rappelle à Kate en lui envoyant un petit présent très personnel qui va pousser notre héroïne à se rendre chez son ennemi. Mais quelle n’est pas sa surprise lorsqu’elle se retrouve, après une énorme bagarre, face à son père !
Elle comprend, très rapidement, que son père n’est pas totalement étranger à la surprenante explosion a laquelle elle a assisté dans le premier tome. La puce lui est mise à l’oreille lorsqu’elle réalise que son père n’a pas vieilli ! Ce serait même plus l’inverse, Derek Bishop semble bien avoir rajeuni.
Kate comprend alors quel lien s’est tissé entre son père et Madame Masque. Une nouvelle pierre, et de taille imposante, pour le mur que se dresse entre père et fille.
Mais Kate, doit s’intéresser à sa prochaine affaire, la disparition d’un père. Mais elle ne peut retirer de son esprit sa récente rencontre avec son père. Et voilà que Madame Masque débarque et va mettre une sacré pagaille dans la vie de notre héroïne.
Encore une fois, une se retrouve avec un tome d’une grande richesse, sans le moindre temps mort. Et en plus des événements présents, Kelly Thompson nous replonge, en compagnie de Kate, dans sa plus grande blessure, jamais refermée, la disparition de sa mère. On replonge dans le passé de notre héroïne et l’on en découvre, apprend, un peu plus sa maman.
Des souvenirs qui remontent à la surface après son tête-à-tête avec son père. Un horrible doute l’assaille et elle se retrouve avec une nouvelle enquête très personnelle sur les bras. Elle doit en avoir le cœur net.
Tout cela chamboule profondément Kate, et même si ses nouveaux amis sont fidèles et déjà importants à ses yeux, il n’y a qu’une seule personne dont elle a véritablement besoin. Une seule personne qui peut véritablement l’aider, la seconder, la soutenir…
Graphiquement, Leonardo Romero et Michael Walsh, cela fonctionne super bien. On sent bien que les deux artistes, à leur niveau, s’inspirent fortement de l’excellent travail de David Aja et cherchent à rester dans cette veine là. Personnellement, j’adore !
Bref, un second tome qui ne nous laisse pas une seconde de pause. Kate Bishop en voit de toutes les couleurs, vit des choses incroyables en peu de temps mais ne baisse jamais les bras. Une héroïne attachante, touchante, passionnante et qui gagne à prendre encore davantage de place dans l’univers Marvel. Après le cliff final, quelle impatience me frappe pour me jeter sur la suite !