C'est difficile de faire une critique de Mais, mais on a quand même essayer.
Le premier point et ce qui la porter certainement à la popularité, c'est son aspect témoignage. Il est vrai que l'ensemble de l'histoire raconter est vraiment riche mais clairement brouillonne.
C'est surtout la première partie qui pose pour moi pas mal l'atmosphère, glissant petit à petit vers l'horreur que l'on connait tous et l'éveil progressive des consciences.
(Qui n'ose y croire).
Mais ce qui est rebutant c'est clairement ce format. De petite case dans lequel le dessin est vraiment difficile à lire et étouffer par les flots incessant du père qui déroule lentement le narratifs. Ainsi on ne lit pas vraiment la BD mais plutôt la succession de bulles, il y a peu (voir pas) de case qui nous marque vraiment car le media de la BD est vraiment pas utilisé. L'utilisation des animaux à la place des humains est aussi ambivalent. D'un côté il enlève toute individualité au personnage ce qui peut déstabiliser mais aussi servir cette atmosphère inhumaine ou plus personne n'existe vraiment et seule la violence et la survie compte. D'un autre côté aucune case n'a de pars ce dessin (peu subtile et très peu lisible) de vrai âme, ce qui casse vraiment l'immersion.
Ironiquement, ce qui ressort en plus du personnage du père et de son témoignage, c'est aussi l'auto portrait du fils (rancunier, aigrie) qui en tant qu'auteur nous livre un peu de lui.
Et l'intérêt ce limite vraiment à cela. Après l'avoir lu, je n'ai pas de mémoire réel de ses images ou de cette ambiance, mais juste ces deux personnages et leurs vécu général.
Si cela reste sûrement difficile pour se plonger dedans ce n'est pas une expérience inintéressante mais si on s'attendait à une BD on peut en être clairement déçu.