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Mauvais genre
Mauvais genre n’a pas un mauvais fond. Au contraire, c’est une histoire presque hors du commun qui entrelace des sentiments universels. Une passion libertaire dévastatrice, une quête d’identité...
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le 11 nov. 2014
25 j'aime
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Mauvais genre par Bib92
Paul et Louise se rencontrent à une soirée dansante. C'est le coup de foudre, il s'aiment, etc.
Mais Paul est mobilisé pour partir à la guerre (Première Guerre Mondiale). Après des moments
difficiles au combat, Paul veut à tout prix échapper à l'enfer des tranchées et devient déserteur.
Il retrouve Louise mais doit vivre caché. Afin de mettre fin à sa clandestinité, il décide de
s'habiller en femme pour sortir dans la rue en toute liberté. Paul devient alors Suzanne...
Il est intéressant de voir comme la situation évolue. Tout part d'une idée commune du couple
pour pouvoir continuer de vivre ensemble et petit à petit ils sont pris au piège de leur folie. Leur
relation passe de la tendresse à la violence, jusqu'au dénouement tragique.
Un travail intéressant sur le noir et blanc avec quelques touches de rouge parsemées qui
symbolisent la féminité (robe, foulard, lèvres...).
Chloé Cruchaudet aborde cette histoire vraie avec beaucoup de délicatesse et sans jugement, ce
qui est très agréable.
A l'heure des commémorations, il s'agit d'un point de vue très original sur la Grande Guerre, car
bien que ça ne soit qu'un fait divers, il est révélateur des traumatismes qu'elle a pu engendrer.
Mais Paul est mobilisé pour partir à la guerre (Première Guerre Mondiale). Après des moments
difficiles au combat, Paul veut à tout prix échapper à l'enfer des tranchées et devient déserteur.
Il retrouve Louise mais doit vivre caché. Afin de mettre fin à sa clandestinité, il décide de
s'habiller en femme pour sortir dans la rue en toute liberté. Paul devient alors Suzanne...
Il est intéressant de voir comme la situation évolue. Tout part d'une idée commune du couple
pour pouvoir continuer de vivre ensemble et petit à petit ils sont pris au piège de leur folie. Leur
relation passe de la tendresse à la violence, jusqu'au dénouement tragique.
Un travail intéressant sur le noir et blanc avec quelques touches de rouge parsemées qui
symbolisent la féminité (robe, foulard, lèvres...).
Chloé Cruchaudet aborde cette histoire vraie avec beaucoup de délicatesse et sans jugement, ce
qui est très agréable.
A l'heure des commémorations, il s'agit d'un point de vue très original sur la Grande Guerre, car
bien que ça ne soit qu'un fait divers, il est révélateur des traumatismes qu'elle a pu engendrer.
8
Écrit par
Créée
le 7 janv. 2014
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