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Julie Doucet est la Grand Prix 2022 du Festival d'Angoulême.
Une récompense à l'image du palmarès de cette année :
- UNDERGROUND
- CREATIVE en termes de graphismes
- QUI PREND des RISQUES
- SANS TABOU.
A dire vrai, il faut oser porter un coup d'œil aux planches en noir et blanc de la dessinatrice :
- anatomie sexuelle,
- tripes à l'air,
- virée nocturne tournant au désastre,
- cases ultra chargées dans lesquelles les personnages semblent avoir du mal à entrer puis à respirer.
Keith Haring est un enfant de cœur à côté de Julie Doucet !
Pour autant, Maxiplotte n'est pas aussi pessimiste qu'une première lecture le laisse penser.
On se prête facilement à sourire des comiques de situation (ex : une femme se transformant en Golgothe pour trouver un tampax en ville) ou des instants inattendus de tendresse (ex : la vision originale de Julie Doucet de l'enfantement).
Bref un BD certes gore mais très imaginative et représentative de ce que vivent les femmes aux XXIème siècle.
PS : à ne pas mettre dans toutes les mains.
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Créée
le 26 mars 2022
Critique lue 136 fois
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