Bon, l’édition française a décidé de publier dans l’ordre inverse de DC, sachant que le run de Greg Rucka se divise sur deux chronologies différentes. Celle-ci prend la suite directe du New 52 et va suivre une Diana non seulement en proie au doute, mais qui se remet également en question : qui est-elle, réellement ? Et qui de mieux que Rucka pour répondre à cette question. À la recherche de Themiscyra, Diana va donc demander de l’aide à sa plus ancienne amie, Barbara Ann Minerva, qui depuis leur rencontre dans le tome précédent est devenue… Cheetah ! On aura donc droit à un récit épique, mystique et palpitant.
L’alliance entre les deux personnages fonctionne à merveille, créant une certaine dynamique et donnant un rythme intéressant à l’arc global, qui suivra également les aventures de Steve Trevor et permettra de réunir les deux âmes sœurs ensemble. La dernière partie s’arrêtera un peu sur leur relation justement, et j’ai beaucoup aimé ce qui en est fait. On a également quelques personnages connus qui reviennent et annoncent une suite intéressante. Mais ce sera surtout le final qui, jouant sur les différentes continuités, va briser le miroir et placer Diana dans une situation inédite.
Un tome vraiment intéressant donc, à la hauteur du talent de Rucka et de ce personnage emblématique qu’est Diana. On sent la volonté de la repositionner comme une icône. Les dessins sont vraiment chouettes, j’ai notamment beaucoup aimé le nouveau design de Cheetah, sans doute mon préféré. Hâte de voir ce que la suite nous réserve !