Ma vie avec Clint
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Le shonen n’est pas qu’un style formaté pour les séries interminables, il peut encore agréablement nous surprendre. La mangaka Kaori Ozaki écrit sur la difficulté, pour des adolescents introvertis, à grandir en y mêlant, si besoin, une touche de fantastique. Le jeune Mugi et son amie Matori se mettent en quête de la sirène qui exauce les désirs. Une jeune fille mélancolique a peur des garçons. Une bibliothécaire observe un père étrange et son jeune fils. Peu d’action, mais des sentiments délicats, un ton doux-amer qui n’élude pas les difficultés, la marginalité, le mal-être et les incompréhensions multiples dans un monde mouvant et des familles déstructurées. Ainsi, la jeune écrivaine célébrée assumera sa future solitude. L’artiste peut vivre seul.
Après Our summer Holiday, Kaori Ozaki nous livre trois belles nouvelles à l’écriture subtile sur la difficulté de vivre et de grandir
Le dessin est d’un parfait classicisme nippon, tout au plus pouvons-nous noter un très joli travail sur les jeux de la lumière et de l’eau. L’histoire principale se déroule l’été sur l’ile d’Okinawa, une lecture idéale en période estivale.
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le 20 juin 2019
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