Je ne nie pas la qualité du dessin ; c'est surtout le scénario et certains choix qui ne m'ont pas convaincue, par exemple pourquoi certains animaux sont bipèdes et pas d'autres ? Pourquoi refont-ils un mur ? La violence, présente tout au long du livre, semble gratuite. Comme si on devait la montrer puisqu'on veut bien appuyer que la société où vivent le groupe de personnages est horrible, donc ça passe par un étalage de tripes et de terreur. Et à l'opposée, on a le rat-comédien qui t'explique le cheat-code avec des exemples de l'histoire où on n'a pris que ce qui allait dans le sens de la non-violence. L'indispensable complémentarité des modes de luttes, oubliée. Bref, l'explicite référence à Orwell fait tomber un soufflé déjà bien fragile ; on ne comprend pas trop en quoi tient la nouveauté d'approche du sujet et un sentiment de déjà-lu s'installe. Je ne pense pas lire la suite !