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le 7 juil. 2021
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Second tome d'Emis Ferris pour la suite de Moi ce que j'aime c'est les monstres.
Œuvre programmée en 4 parties, le 3ème étant vouée à être un préquel de la série, le 4ème résolvant l'intrigue qui sert de fil rouge.
On y retrouve des ingrédients de ce qui a fait le succès du 1er tome :
- des traits réalistes, réalisés au stylo bille, avec souvent une case par page, souvent monochrome, plus rarement en couleur ;
- une histoire qui prolonge la quête de la vérité sur le meurtre d'une voisine par une petite fille mais surtout qui narre sa découverte du monde des adultes ;
- un festival de portraits de personnages certains effrayants, d'autres quasiment à valeur historique (exemple : référence aux violences policières sur des hippies à Chicago lors de la Convention démocrate de 1968).
Nous sommes des monstres dans nos échecs, dans nos appétits, dans nos désirs.
L'auteure prend de nouveau le temps d'installer un thème grave qui lui est cher : l'Holocauste. Elle a notamment construit un fil de son ouvrage sur les récits de survivants aux camps de la mort.
Un autre fil est la part autobiographique de l'artiste.
La plupart de mes personnages sont en partie des gens que je connaissais.
Bref, la bande dessinée plaira autant qu'elle risque de rebuter :
- l'ambition demeure intacte,
- la laideur du sort des êtres humains n'est pas occultée,
- la lecture sera exigeante avec ses multiples pistes et des changements de cases pas toujours aisés.
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Créée
le 27 déc. 2024
Critique lue 70 fois
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