Synopsis




Contacté par Amanda Waller pour extraire le Psycho-Pirate de
Santa-Prisca, Batman doit former son propre Suicide Squad composé de
ses anciens ennemis, dont une très intime : Catwoman. Mais, au-delà de
sa méfiance envers ses alliés de circonstance, le Chevalier Noir sait
que son plus grand défi se trouve sur l’île, dirigée par le seul homme
qui soit parvenu à le briser : Bane




Histoire



L'objectif de cette "escouade suicide" mené par le Chevalier Noir est de récupérer le Psycho-Pirate qui lui seul pourrait aider Claire aka Gotham Girl à ne plus vivre dans la peur. Mais la réelle motivation de Batman est toute autre : se venger.


S’affronter lui-même en affrontant Bane, dans un combat final et suicidaire qui reflète ce qu’il est vraiment : un homme mort depuis longtemps, un homme qui n’a jamais véritablement existé que sous les traits pitoyables d’une chauve-souris désespérée. Dès lors qu’il arrive dans le royaume de Bane, Batman ne prononce rien d’autre que quatre phrases, inlassablement, exprimant sa volonté de fer et qui se terminent par « je te briserai les reins », en référence à son traumatisme passé…



Une narration expérimentale assez déroutante



Si le premier arc (Tome 1) de Tom King fut plutôt classique dans son écriture, ce second arc vient changer cela. On a ici un auteur qui expérimente, qui sort de l’habituel allant vers l’original, vers son style en somme. Soyons clairs : ça ne ne plaira pas à tout le monde. Cette écriture est finalement assez clivante tant elle rend les échanges entre les différents personnages étranges. Soit on appréciera l’abondance de procédés littéraires, soit on se lassera rapidement de toutes ces répétitions, ces dialogues qui mettent la forme devant le fond.


Mon nom est suicide va diviser. La qualité est là mais le ressenti dépendra énormément et plus que d'habitude de la sensibilité de chacun à accepter l'audace d'écriture



Les dessins, parmi les meilleurs de tout Rebirth



En ce qui concerne la première partie, on retrouve Mikel Janín aux crayons et quel spectacle ! Un travail absolument fantastique que livre le dessinateur. Les visages sont réussis (contrairement à ceux de Greg Capullo), les décors et surtout l’ambiance sont travaillés. Mais ce sont les splash pages qui sont renversantes. D’une beauté certaine, on ne peut que les apprécier encore et encore. Vraiment, le travail de Janín est irréprochable. Il en est de même pour Mitch Gerads. Dans un style particulier, il va illustrer les deux numéros de conclusion du tome.


Comme à son habitude, Gerads s’illustre avec une mise en page sobre, classe et classique mais adaptée à la narration particulière de King. On retrouve de nombreuses pages qui sont vraiment des exemples de narration par l’image. On ne peut pas retirer à Tom King sa capacité à pousser les dessinateurs au meilleur d’eux-mêmes

CanKrum
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le 25 sept. 2018

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CanKrum

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